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La situation va de mal en pis

Le MCA au fond du gouffre

C’est désormais la crise au Mouloudia d’Alger, tant sur le plan sportif ou qu’administratif. La défaite, jeudi dernier, à domicile face à l’ES Sétif (1-2) n’est que la goutte qui a fait déborder le vase...

Avant de recevoir l’ES Sétif, jeudi dernier au stade Omar-Hamadi de Bologhine, dans le cadre de la mise à jour du calendrier du championnat de Ligue 1, les inconditionnels du MC Alger croisaient les doigts en espérant une victoire de leur équipe. Cela devait lui permettre d’être sacrée championne d’hiver et faire revenir le calme au sein de la maison, ne serait-ce que temporairement, le temps que l’actionnaire majoritaire, la Sonatrach, trouve une solution à cette cascade de conflits sur tous les plans qui secouent le Mouloudia. Au finish, c’est tout le contraire qui s’est produit, avec une défaite – celle de trop – sur le score de (1-2), au terme d’une partie des plus chaudes, sur le rectangle vert comme au niveau des gradins. Au coup de sifflet final, les supporters s’en sont pris aux joueurs, membres actuels du staff technique, mais aussi et surtout aux dirigeants. Il s’agit du président du conseil d’administration, Achour Betrouni, et du directeur sportif, Foued Sakhri, qui se livrent une bataille acharnée par médias interposés. Plusieurs affaires ont été dévoilées par les deux hommes au grand public, ternissant l’image du Mouloudia. Cela a commencé avec l’histoire de l’entraîneur, Bernard Casoni, avant de passer aux cas des joueurs, notamment les deux libérés Farouk Chafai et Ayoub Azzi, signataires respectivement à Damac en Arabie saoudite et Umm Salal au Qatar. Deux joueurs libérés par Sakhri avant qu’il n’y ait opposition de la part de Betrouni au niveau de la LFP, indiquant que le premier n’a pas les prérogatives pour signer une résiliation de contrat des joueurs. Pis encore, l’actuel entraîneur, Mohamed Mekhazni, a refusé que les deux joueurs en question soient libérés, étant donné que l’équipe a besoin de leurs services, mais la décision était déjà prise et était irrévocable. C’est somme toute logique que ces affaires se répercutent sur le rendement de l’équipe, passée à côté face à l’ESS, jeudi dernier. Pourtant, Frioui avait rendu espoir en ouvrant la marque pour les Vert et Rouge, avant que Kendouci ne remette les pendules à l’heure, et laisse le soin à Boussof d’ajouter un second but. La rencontre se termine sous une pluie d’insultes et de projectiles qui se sont abattus sur le terrain, mettant l’équipe à nouveau devant le risque du huis clos. Après la rencontre, c’est un autre joueur qui annonce son départ, à savoir Abdelmoumen Djabou, lequel a fait l’annonce à ses coéquipiers dans le vestiaire. Maintenant que l’on est là, Sonatrach est appelée à intervenir. Plusieurs annonces sont faites chaque fois, mais rien ne suit. L’on annonce, surtout, le limogeage et de Betrouni et de Sakhri, qui, de par l’avis de tous, nuisent à l’image du club ce qui doit s’arrêter avant qu’il ne soit trop tard.

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