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Les clubs algériens déboutés, l'un après l'autre, par la FIFA

Le résultat de la mauvaise gestion

Le dernier club à faire face à cette situation n'est autre que la JS Kabylie, avec son ancien préparateur physique, le Français Jean-Christophe Hourcade.

Les répercussions de la mauvaise gestion des responsables dans le football algérien viennent ces derniers jours d'avoir des répercussions négative sur la balle ronde nationale. Ainsi, et après les litiges entre des clubs algériens et leurs anciens, joueurs, à savoir le DRB Tadjenant, l'USM Alger, le NA Hussein-Dey, le MO Béjaïa, l'affaire du coach espagnol Lucas Alcaraz avec la Fédération algérienne de football (FAF), aujourd'hui c'est au tour de la JS Kabylie de connaître un litige avec son ancien préparateur physique. En effet, aux dernières nouvelles, l'ancien préparateur physique du club de la Kabylie, le Français Jean-Christophe Hourcade, a saisi la FAF et la FIFA par son avocat pour réclamer ses arriérées de salaires. Hourcade a été limogé au début du mois de février dernier alors qu'il se trouvait en France au chevet de sa mère mourante. L'ex-préparateur physique et également ex-directeur de la performance de la JSK a été remplacé alors par l'ancien préparateur physique Rodolphe Duvernet. Hourcade avait donné son accord de résilier son contrat contre 20 000 euros, mais suite à la crise sanitaire que connaît notre pays à l'instar du monde entier, ni son dû en matière de salaires, ni l'argent des sponsors ne lui sont parvenus de la direction de la JSK. Les deux parties n'ayant pas pu se mettre d'accord sur une indemnité de rupture de contrat, le préparateur physique réclame une somme de 50 000 euros pour ce faire et retirer sa plainte. C'est alors qu'il a décidé de saisir la FAF et la FIFA. En attendant la suite à donner à ce nouveau cas de litige, il faut bien mettre le holà en matière de gestion chez certains de nos dirigeants. Faut-il rappeler les cas des litiges que vient de statuer la FIFA pour se convaincre qu'il est temps de mettre fin à la mauvaise gestion des gestionnaires dans notre football. Au mois d'avril dernier, le MO Béjaïa évoluant en Ligue 2 a été destinataire d'une correspondance émanant de la FIFA l'obligeant à payer 240 millions de centimes au joueur malien Malick Touré, représentant son dû qu'il n'a pas encore perçu lorsqu'il a évolué au sein du club lors de la saison 2018-2019. Quelques jours après, la FIFA a infligé au DRB Tadjenanet une interdiction de recrutement pour une durée maximale de trois périodes d'enregistrement consécutives tant qu'au niveau national qu'international pour n'avoir pas payé les arriérés de l'attaquant international mauritanien, Mohamed Abdellahi Soudani. La commission du statut du joueur de la FIFA a constaté que Mohamed Soudani n'avait pas perçu ses arriérés, estimés à 3,5 milliards de centimes, malgré le fait que l'international mauritanien ait communiqué au DRBT ses données bancaires. De son côté, l'attaquant Prince Ibara réclame lui le paiement de ses trois mois de salaire à l'USM Alger qu'il a dû quitter avant de rejoindre son nouveau club belge Beerschot. Au début du mois en cours, le joueur mauritanien du NA Hussein-Dey, Yali Dellahi a eu gain de cause auprès de la FIFA après avoir introduit une requête au sujet de plusieurs mois de salaires impayés. Suite à quoi, l'instance internationale a adressé une injonction à la direction du club algérois, via la FAF, lui demandant de verser au joueur la somme de 33 millions de dinars dans les 45 jours qui viennent à compter du 27 avril. Enfin il y a cette affaire de l'ex-sélectionneur des Verts, Lucas Alcaraz qui a obligé la FAF de démentir en la qualifiant de fake news. Or, l'affaire existe bel et bien. La FAF a été déboutée par la FIFA dans son affaire contre l'Espagnol Alcaraz. Ce dernier a eu gain de cause après avoir saisi les autorités compétentes de la FIFA pour «licenciement abusif» en octobre 2017. La FAF devra lui payer la somme de 1,5 million d'euros, selon une notification qui lui est parvenue. Il faut savoir que cette décision n'est pas définitive, puisque la partie algérienne peut y faire appel. C'est d'ailleurs le cas également dans les autres affaires. Et ces entrefaites montrent bel et bien que nos dirigeants sont bien de mauvais gestionnaire.

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