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Compétitions continentales et régionales interclubs

Les Algériens n’y arrivent pas

L’ES Sétif a remporté la champions Ligue en battant en finale l’AS Vita Club en 2014, alors qu’en coupe de la CAF, le MO Béjaïa avait été battu en finale par le TP Mazembe en 2016. Depuis, aucune équipe algérienne n’a atteint la finale.

Avec les derniers résultats des trois clubs algériens encore en lice en coupes africaines des clubs (Champions League et coupe de la CAF), on s’aperçoit que nos représentants sont, sauf miracles, éliminés en phase de poules. En Coupe arabe, des trois clubs ayant débuté les éliminatoires, le MCA se trouve en quarts de finale, mais avec un pronostic défavorable. Ayant perdu le match aller à Blida (1-2) face au Raja de Casablanca, on attendra le 9 février prochain pour se fixer sur son sort dans cette compétition régionale, à l’occasion du match retour.
D’un coup d’œil au palmarès des deux compétitions africaines, on constate que l’ES Sétif et le MO Béjaïa ont été les derniers clubs algériens à attendre la finale. L’ES Sétif a remporté la Ligue des champions en battant en finale l’AS Vita Club en 2014, alors qu’en coupe de la CAF, le MO Béjaïa avait été battu en finale par le TP Mazembe en 2016. Depuis, aucune équipe algérienne n’a atteint la finale. Aujourd’hui, en C1, les deux représentants algériens en phase de poules, l’USM Alger et la JS Kabylie, ont sérieusement hypothéqué leurs chances de qualification pour les quarts de finale, au terme de la 4e journée, dont les matchs ont été disputés vendredi et samedi derniers. Engagée dans le groupe C, l’USMA n’a pas pesé lourd à Pretoria en s’inclinant, tel un novice, face aux Sud-Africains de Mamelodi Sundowns (1-2), alors que les Algérois auraient pu prétendre à un meilleur résultat. De son côté, la JSK, versée dans le groupe D, s’est montrée impuissante dans son antre du 1er-Novembre 1954 de Tizi Ouzou, en se contentant du point du match nul face aux Marocains du Raja Casablanca (0-0).
Résumé : en dépit de leur riche expérience dans cette compétition prestigieuse, l’USMA et la JSK ont échoué, jusque-là, à se hisser au niveau de leur réputation, se montrant incapables de rivaliser avec les ténors. En coupe de la CAF, le CR Belouizdad a été éliminé avant la phase des poules, mais le Paradou AC a réussi l’historique exploit de se retrouver en phase de poules pour sa première participation.
Mais, malheureusement pour l’équipe chère au président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, elle a également hypothéqué ses chances de qualifications aux quarts de finale en se faisant battre lors de la 4e journée en déplacement au Nigeria par l’équipe locale Enyimba (1-4). L’élimination du PAC dans cette compétition ne serait pas une catastrophe dans la mesure où pour une première expérience à ce niveau, les joueurs du coach Francisco Chalo ont bien rempli leur mission bien qu’ils puissent faire mieux. En Coupe arabe, des trois équipes en lice à savoir le MC Alger, le CS Constantine et la JS Saoura (invitée), seuls les Vert et Rouge sont encore en lice. Le CSC et la JSS ont été éliminés, alors que le MCA est en quarts de finale. Seulement, le vieux club de la capitale a très mal négocié son match aller à domicile sachant qu’il a été tenu en échec par une coriace équipe marocaine du Raja de Casablanca.
Ce qui fait qu’il faudrait donc attendre le 9 février prochain le match retour pour se fixer sur le sort des Algérois dans cette compétition régionale, non reconnue par la FIFA. Pour le moment, force est d’admettre que nos clubs ne font plus peur. Et la raison est toute simple : la gestion des responsables constitue le principal frein à l’évolution de notre football. Celui-ci étant devenu, par la force des choses, une véritable industrie, l’argent a tout faussé.
Et il se trouve que sur le plan financier, des dirigeants sont les véritables responsables de la crise financière que traversent leurs équipes.
Les joueurs attendent la régularisation de leur situation et, donc n’ont point de motivation pour fournir les efforts nécessaires pour réaliser des performances. Le MCA, la JSK, l’USMA, le CSC, et la JSS sont là pour témoigner ! Quant au PAC, c’est l’exemple à suivre.
Tous les spécialistes le reconnaissent : la gestion du Paradou est à prendre vraiment comme référence. Et cet état de fait ne nécessite nullement le moindre commentaire.

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