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Reprise du championnat de Ligue 1

Les entraîneurs partagés

L'ensemble des compétitions et manifestations sportives, toutes disciplines confondues, est suspendue en Algérie depuis le 16 mars dernier et ce jusqu'au 13 juin.

Des entraîneurs de la Ligue 1 de football ont livré des avis partagés sur une éventuelle reprise du championnat, suspendu depuis mi-mars en raison de la pandémie du nouveau coronavirus. «Je suis contre la reprise, alors que nous n'avons pas les moyens pour faire face à la situation sanitaire actuelle. Les responsables du football auraient dû privilégier la santé publique. Le football n'est qu'un jeu, ce sera difficile de reprendre», a indiqué à l'APS l'entraîneur de l'USM Alger, Mounir Zeghdoud. «Sur le plan de la méthodologie du sport, rejouer après quatre mois et demi, ou même plus, sera très difficile. Il y aura 5 à 6 semaines de préparation, il faudra d'abord effectuer un travail psychologique énorme pour remobiliser les troupes, d'autant plus que les joueurs ont perdu toute envie de retaper dans le ballon. Ce n'est pas évident, surtout qu'une éventuelle reprise se fera en plein été, ce qui serait insupportable avec la chaleur», a ajouté Zeghdoud. Il a relevé, en outre, le risque de contagion en cas de reprise: «C'est difficile de contrôler les joueurs, ils seront en contact permanent avec le monde extérieur, ce qui risque d'augmenter les chances de contamination au sein de l'équipe. Franchement, la compétition n'a plus de goût.» De son côté, l'entraîneur du MC Oran, Mecheri Bachir, s'est dit favorable à l'idée de retrouver l'ambiance de la compétition, mais en respectant «avec rigueur» les consignes de prévention et les gestes barrières. «Je pense que la FAF a pris la bonne décision, d'autant qu'il reste encore huit matchs à disputer avant la fin de la saison, ce qui est énorme sur le plan sportif. Tout pourra basculer d'ici à l'épilogue, que ce soit en haut ou en bas du classement.
Pour le MCO, nous avons toujours nos chances de terminer parmi les quatre premiers», a-t-il souligné. Pour sa part, l'entraîneur de l'AS Aïn M'lila, Lyamine Bougherara, a estimé qu'il aurait été préférable de suspendre définitivement la saison, dans le but de préserver la santé de tout le monde. «J'aurais aimé entendre parler d'une suspension définitive du championnat, la santé du joueur en particulier et du citoyen en général est plus importante. La logique dit qu'il fallait arrêter, même si sur le plan sportif, l'ASAM reste en course pour terminer à une place qualificative à une compétition internationale.»
L'ancien gardien international a relevé la difficulté de reprendre en pleine période de fortes chaleurs. «Si le confinement sera levé le 13 juin, la reprise de la compétition se ferait vers la fin de juillet ou au début d'août, ce qui sera difficile sur le plan physique, en pleine période de fortes chaleurs. En plus, plusieurs stades de l'élite, dont celui d'Aïn M'lila, ne sont pas dotés d'éclairage, ce qui veut dire que les matchs seront programmés en diurne. Ce sera vraiment insoutenable», a-t-il expliqué. Selon Bougherara, «la majorité des joueurs du club habite loin d'Aïn M'lila, ce qui va impliquer la nécessité de leur assurer la nourriture.
Or, nous ne savons pas encore si les restaurants seront rouverts d'ici à la reprise». Avant de conclure: «Nous n'avons pas les moyens des pays européens.»

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