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La JSK éliminée sans gloire de la Champions League

Les fruits des faux espoirs

La JS Kabylie n’a pas tenu face à l’AS Vita Club à Kinshasa en s’écroulant en deuxième mi-temps en un quart d’heure après avoir pourtant égalisé en première période. Défaite (1-4) pour la JSK, désormais dernière du groupe et éliminée avant la réception de l’ES Tunis dans une semaine.

Les Canaris sont désormais éliminés de la Champions League après leur défaite à Kinshasa, face à l’AS Vita Club (1-4). Cette lourde défaite a été concédée dans une rencontre où les camarades de Benbot se sont éclipsés après une première période relativement moyenne. C’est en seconde mi-temps que les Kabyles se sont complètement effondrés laissant le passage à l’attaque adverse, qui a mitraillé les filets du gardien de la JSK.
Ainsi, les Kabyles sortent de la compétition par la plus petite porte. En fait, seuls les irréalistes avaient cru à une victoire des Canaris. L’élimination de la Ligue des champions était prévisible, au vu des prestations de l’équipe durant cette phase des groupes. Le niveau affiché était clairement en dessous de la moyenne de cette compétition. La direction, par la voix de son président s’est empêtrée dans l’erreur en donnant des espoirs aux supporters, quant à une éventuelle qualification. Promettre de jouer pour gagner à Kinshasa est une grave erreur que seuls des amateurs peuvent commettre pour au moins deux bonnes raisons. D’abord, il est de notoriété publique que dans toutes les compétitions, il n’y a qu’un seul vainqueur. Les autres clubs participants sont tous éliminés. Ce n’est pas pour autant une raison pour les supporters que de tirer à boulets rouges sur leur équipe.
Ce qui fait que la direction n’a pas à s’engouffrer dans cette mission impossible.
Paradoxal-ement, ce phénomène qui consiste à faire oublier que seul un club parvient au trophée est également partagé par une certaine presse. En second lieu, la colère des supporters est en grande partie causée non pas par l’élimination, mais par les erreurs répétitives du président Cherif Mellal, qui refuse toujours d’adopter le langage de vérité envers les supporters. Faire croire que la qualification est jouable, alors même que les joueurs recrutés ne sont pas qualifiés, relève de l’utopie qui revient à la figure comme des boom-rangs. Pour avoir nourri de faux espoirs, il devra aujourd’hui assumer les réactions intempestives des fans du club, qui demandent déjà son départ.
Aujourd’hui, donc, pour les observateurs, il est clair que la colère des supporters n’est pas causée par l’élimination. Bien au contraire, vu le niveau des Canaris, il n’y a absolument rien d’étonnant à ce lourd résultat de (4-1), face à un adversaire qui, jusque-là, n’avait encore inscrit aucun but dans cette phase des poules. L’ire des amoureux de la JSK est par contre le résultat logique d’une communication calamiteuse de Mellal et de son entourage le plus proche. L’échec flagrant des recrutements est également en partie à l’origine de la colère qui risque de causer de gros ennuis au président Mellal. Enfin, rappelons au passage, que la JSK est encore dans la course au titre de championnat.
La direction devra remettre les pieds sur terre en reprenant les objectifs initiaux. La formation des jeunes du cru, la réalisation du centre de formation et la construction d’un club plus fort dans les deux années à venir sont les objectifs du deal contracté entre Cherif Mellal et les supporters.

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