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Carton plein au premier tour

Les Verts annoncent la couleur

«Belmadi est venu pour construire une équipe, il en construit deux.» C’est le commentaire des supporters algériens, qui est souvent revenu sur la Toile depuis le coup de sifflet final du troisième match remporté dans cette CAN-2019 face à la Tanzanie (3-0), lundi soir.

Au terme des rencontres du groupe C de la coupe d’Afrique des nations (CAN-2019), l’Equipe nationale algérienne a fait sensation. Sur les trois matchs, elle a fait carton plein, avec autant de victoires. Statistiquement, c’est la meilleure équipe du premier tour, avec 6 buts inscrits et aucun encaissé. En sus, c’est l’équipe de Djamel Belmadi qui a produit le jeu le plus séduisant, de par les avis unanimes des observateurs et spécialistes. Face à la Tanzanie, avant-hier, à l’occasion du dernier match du groupe C, le driver des Verts a aligné « une nouvelle équipe ». Dans son «Onze», seuls deux joueurs titulaires jusque-là ont été alignés, à savoir le gardien M’bolhi, qui a hérité du brassard de capitaine, ainsi que le tonitruant et « juste milieu », Ismaïl Bennacer. Les 9 autres joueurs ont honoré, pour l’occasion, leur première titularisation du tournoi. Même s’il s’agit d’un match sans enjeux, les «remplaçants» ont donné du fil à retordre aux Tanzaniens pour l’emporter sur le score sans appel de (3-0).

Une zone médiane compacte
La caution aurait pu être encore plus lourde n’était-ce le fait que Islam Slimani, Adam Ounas et Andy Delort, pour ne citer que ceux-là, ont confondu vitesse et précipitation devant une défense adverse dépassée par les faits. Les trois attaquants en question ont affiché une complémentarité qui n’a pas laissé indifférent. Slimani a ouvert la marque sur une passe de Ounas, avant que ce dernier – désigné homme du match - ne se transforme en buteur en inscrivant un doublé sur deux offrandes de Slimani.

Une attaque mitrailleuse

Ce dernier, bourreau des Tanzaniens – il est à son 5e but face aux Taifas Stars -, a porté à 27 son nombre de buts en sélection et rejoint, ainsi, Rabah Madjer, à la seconde place au classement des buteurs de l’EN, juste derrière Abdelhafid Tasfaout, qui compte 34 buts - comprenant un coup du chapeau face au Sénégal en qualification de la CAN-1994 -. Delort, quant à lui, a été généreux dans l’effort. Il a décalé moult fois ses coéquipiers et était proche d’ouvrir son compteur buts en matchs officiels. Hélas, il a joué de malchance. Dans la zone médiane, Bennacer a été égal à lui-même aux côtés de Mehdi Abeid et le «bijou» Hichem Boudaoui.

Une défense opeu rassurante

Cependant, la défense a montré quelques imperfections, notamment dans l’axe, où l’on a constaté le manque de cohésion entre Rafik Halliche et Mehdi Tahrat. Les deux latéraux, Mohamed Farès et Mehdi Zeffane ont été, quant à eux, statiques. Belmadi refuse de parler de joueurs remplaçants et titulaires. Pour lui, les 23 éléments retenus pour ce tournoi sont tous concernés par les matchs. Dans son discours aux joueurs, il a souvent évoqué le cas de l’ancien défenseur français, Franck Leboeuf, qui, lors du Mondial 1998, avait débuté comme remplaçant, avant de jouer le troisième match du premier tour face au Danemark, et prendre, ensuite, part à la finale remportée face au Brésil (3-0). Un discours qui a boosté le moral des joueurs, en témoigne la réaction du groupe avant-hier pour réaliser la troisième victoire. Belmadi se réjouit, certes, mais se met face à un embarras : il sera difficile pour lui de trancher quant à l’identité de ceux qu’il alignera d’entrée à partir des 8es de finale. Cependant, ce qui le rassure, c’est le fait que ceux qui ne figureront pas dans son équipe-type seront les premiers supporters de ceux qui seront sur le terrain. Les réactions de Yacine Brahimi, relégué sur le banc de touche depuis le début de cette CAN, en dit long sur cet état d’esprit qui caractérise les Verts.
L’équipe algérienne annonce, désormais la couleur et devient le favori en puissance de la compétition. Il faut remonter à l’an 1990, date de la seule consécration algérienne, pour voir les Verts remporter les trois premiers matchs de la compétition. Un signe révélateur ? C’est tout le mal qu’on souhaite à nos guerriers…

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