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Jeux méditerranéens 2021

Pas de place au dopage

L’on mise gros en hissant ce laboratoire à la troisième place après celui de la Tunisie en Afrique du Nord et de Johannesburg.

C’est le branle-bas de combat. La lutte contre le dopage constitue le premier casse-tête chinois des responsables en charge des préparatifs des Jeux méditerranéens 2021, d’où des précautions prises à l’avance, et ce dans le cadre des préparatifs, lambda, de cet événement devant se tenir à Oran, l’année prochaine. Se doper est utopique. Cette malicieuse tricherie est, d’ores et déjà, combattue à la faveur d’importantes mesures qui viennent d’être annoncées, dont la mise en place d’un laboratoire de notoriété internationale. Pour ce faire, l’entité préparant cette compétition, de stature régionale, est dans la phase très avancée de la confection d’un cahier des charges à soumettre, le mois de juin de l’année en cours, à l’appel d’offres international au profit des laboratoires, devant faire face au phénomène du dopage. Recourir aux prestataires de services des étrangers est motivé par le fait que la wilaya d’Oran, malgré sa stature de capitale régionale, ne dispose pas de laboratoires de haut niveau pouvant suivre de près l’évolution physique des athlètes devant prendre part à la compétition des JM-2021. Autrement dit, si des laboratoires, établis, aussi bien à Oran, qu’ailleurs un peu partout en Algérie, sont en mesure d’effectuer des prélèvements, il en demeure autrement pour les résultats pour lesquels ils se trouvent dans l’inaptitude de les donner avec fiabilité, d’où le recours à la concurrence internationale. Cette mesure vient en appoint. Elle constitue la continuité de la politique entérinée par le ministère de la Jeunesse et des Sports, ayant décidé de telle sorte en organisant la compétition méditerranéenne en la prémunissant de la moindre tache pouvant ternir à son image, d’où la lutte implacable contre le dopage, quitte à prendre toutes les mesures s’imposant. Le département de la jeunesse et des sports l’a annoncé l’été dernier, en rappelant le lancement d’un appel d’offres national et international pour l’équipement d’un laboratoire de contrôle antidopage par le biais de la concurrence ouverte à des laboratoires de renom mondial. Devant faire office de suivi rigoureux de l’évolution des athlètes, ledit laboratoire à élire, sera domicilié dans les locaux du complexe de tennis relevant du club de l’office du complexe olympique Mohamed Boudiaf à Alger. Pourquoi, donc, ne pas se doter d’un tel laboratoire au niveau national et ouvrir une nouvelle ère dans la lutte contre ce phénomène ayant, à plus d’un titre, terni l’image du sport national, notamment le football ? Plusieurs footballeurs ont été jugés positifs aux tests du dopage. Si les prélèvements ont été effectués au niveau local, les analyses ont été opérées dans le pays voisin de l’Est, la Tunisie. Il était, donc, temps de hausser le niveau et de hisser le sport national ne serait-ce que dans les premiers rangs au niveau régional. Les responsables du sport national misent gros en élevant ce laboratoire à la troisième place après celui de la Tunisie en Afrique du Nord et de Johannesburg en Afrique du Sud. Toutefois, l’on n’a pas dissimulé la crainte et tant d’appréhensions, dont, la non-homologation, par les instances internationales, de ce laboratoire à l’occasion des JM-2021. Ceci dit, le personnel de ladite structure serait alors dans l’inaptitude d’opérer des prélèvements des échantillonnages ni des analyses lors de la rencontre sportive méditerranéenne de l’année prochaine, les JM-21. Aussi, l’on mise gros sur le strict suivi de la santé des athlètes en compétition. En ce sens, l’on saura que pas moins de 600 prélèvements seront opérés lors de cette rencontre régionale. Cette série de mesures est régie par la réglementation dans le cadre de la Commission nationale antidopage, mise en place par l’arrêté ministériel N°70 du 30 octobre 2011, modifié et complété par l’arrêté N°185 du 5 décembre 2013 et par l’arrêté N°052 du 10 juillet 2014.

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