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CAN tous les quatre ans

Zetchi adopte la proposition d’Infantino

«Une CAN tous les deux ans, pour moi c’est une sorte d’échec pour cette compétition», a expliqué le premier responsable de la FAF, Kheireddine Zetchi.

le président de la Fédération algérienne de football (FAF) Kheïreddine Zetchi n'est visiblement pas un grand fan de la CAN tous les deux ans.
Si la récente proposition de Gianni Infantino pourra enchanter une personne en particulier, elle ne peut être que le patron du football algérien. Sans langue de bois, il a avoué que la formule actuelle de la CAN est un échec, dans une déclaration au site de son instance. «Une CAN tous les deux ans, pour moi c'est une sorte d'échec pour cette compétition. La véritable raison est que cette CAN est un gouffre financier pour les pays organisateurs, on voit très souvent une compétition sans public, mis à part les matchs qui concernent le pays hôte ou les matchs à partir des quarts de finale.
Sur le plan économique c'est très limité», a-t-il fait savoir. Kheïreddine Zetchi adhère totalement à la proposition d'Infantino et donne quelques pistes de solutions pour que la compétition soit rentable pour les pays organisateurs. «Je suis d'avis pour organiser une CAN tous les 4 ans et je l'ai déjà dit avant à la radio algérienne.
On est pour une CAN tous les quatre ans à condition que le cahier des charges soit plus exigeant que ce qu'il est aujourd'hui», a-t-il déclaré. Avant de conclure sur le dossier: «Des liaisons aériennes à coût économique étudié entre le pays organisateur et les des pays qualifiés, afin de faciliter leur déplacement. Ceci sera positif également pour l'économie du pays organisateur.» Par ailleurs, le premier responsable du football algérien est revenu sur l'actualité de la balle ronde en Algérie, notamment les grèves des joueurs, pour non-paiement de leurs salaires, devenues monnaie courante. Il a tenu à expliquer comment doivent se dérouler les grèves des joueurs et leurs limites. «Je vais réexpliquer que la grève n'est pas interdite, mais si elle ne suit pas les procédures contenues dans la loi sur le travail, elle devient illégale. Dans ce cas les joueurs qui font des grèves illégales seront sanctionnés. Il y a une relation et un contrat à respecter entre le joueur et son club. Les joueurs ont la possibilité de faire un recours à la Cnrl pour réclamer leurs salaires.» Et d'expliquer aux joueurs qu'ils ont tout a fait le droit de réclamer leur dû, mais qu'ils doivent s'organiser: «Je lance un appel à tous les joueurs professionnels, ils peuvent s'exprimer, mais ne doivent pas faire de mouvement de grève illégale et de manière anarchique.
S'il veulent s'organiser, ils doivent mettre en place un syndicat pour qu'on se mette en droite ligne avec la réglementation». Voilà ce qui mérite d'être clair. 

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