Encore des lourdeurs bureaucratiques dans les transactions bancaires

Étrange imbroglio que celui vécu par des clients. Ayant procédé à une transaction bancaire, entachée d'une erreur du référent client de l'établissement destinataire, ils sont contraints de patienter depuis plus de deux mois pour sortir de l'impasse! Certes, leur succursale a procédé au rectificatif, non pas une fois, mais deux, et même trois fois, mais le blocage persiste, à ce jour. Il faut savoir que les établissements intermédiaires, tels que la Société générale et son pendant de Oued Smar, prennent tout leur temps pour «échanger» les messages concernant ce genre de problème et cela demande des mois, durant lesquels les clients, ne sachant à quel moment le problème finira par être résolu. Les deux opérateurs expéditeur et destinataire n'ont pas d'autre choix que celui de rassurer leurs clients, mais la tâche finit par devenir particulièrement pesante. Quant aux responsables de ces étranges lourdeurs, ils semblent n'avoir aucune raison de s'alarmer, tant la tradition bureaucratique est ancrée. Normal, doit-on dire? Peut-être, mais pas en ces temps de grandes réformes où les plus hautes autorités du pays oeuvrent à rassurer les investisseurs, en général, et toute la clientèle, en particulier. Sans doute, le ministère de tutelle va-t-il mettre, au plus tôt, les pendules à l'heure...