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Les locations flambent à Alger

La location flambe à Alger. Ces dernières années, les prix affichés par les locations au niveau de plusieurs villes et zones urbaines de choix ont connu une flambée sans précédent. Après une courte accalmie, qui n'aura pas duré longtemps, due à la crise du Covid-19 et les livraisons importantes de logements publics, notamment AADL, les prix à la location connaissent une véritable saignée. À l'origine, les agents et agences immobilières qui excellent dans l'art de surenchérir dans ce domaine. Dans certaines zones urbaines, jugées huppées et Hi-Tec, les locations de logements de types F3 sont passés de 45 000 da à 75 000 DA/mois, et même au-delà. Pourtant, lesdites cités n'ont rien de luxueuses puisqu'elles ont beaucoup perdu de leurs prestiges d'antan. En proie à la dégradation continue, aux saletés urbaines et aux fléaux sociaux divers, elles offrent des cadres de vie discutables. Pourtant, au niveau des écritures notariales, les agents immobiliers s'ingénient à ne déclarer que des cours rabaissés, ne dépassant pas les 40 000 DA/mois.

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