Appel à supprimer la série Fauda de Netflix
La guerre n'est pas seulement à Ghaza. Une campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel de l'entité sioniste a été lancée sur les réseaux sociaux et appelle Netflix à abandonner la série policière Fauda, parce que c'est un outil raciste anti-arabe de la propagande sioniste qui glorifie les crimes de guerre de l'armée sioniste contre le peuple palestinien. Faute de quoi, Netflix encourt le risque d'une pression populaire non violente, voire d'une procédure sur sa responsabilité juridique. La campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel de l'entité sioniste fait intégralement partie du mouvement BDS non violent pour la liberté, l'égalité et la justice en Palestine. Ce mouvement a été nominé pour le prix Nobel. Ajoutant l'insulte à l'injure, Netflix prévoit la sortie de la saison 2 en mai prochain, mois qui marquera le 70e anniversaire de la Nakba de 1948, l'expulsion de masse de la majorité de la population indigène palestinienne de ses maisons et la destruction de centaines de ses villes et villages. Des historiens, dont des savants palestiniens et israéliens célèbres, ont documenté cette campagne systématique et délibérée de nettoyage ethnique.
La série Fauda fait la promotion et légitime les actes de violence commis contre les Palestiniens dans le territoire palestinien occupé, par les escadrons de la mort de l'armée sioniste - ceux qu'on appelle les «Mistaravim» (déguisés en Arabes). Les auteurs du scénario, qui étaient membres de cette unité, ont basé la série sur les crimes de guerre commis par ces escadrons contre des Palestiniens. Par exemple, l'unité secrète «Yasam» de l'armée sioniste, qui a inspiré les créateurs de Fauda, opère à visage découvert, habillée comme des civils arabes, ce qui s'apparente à de la «traîtrise» en droit humanitaire international. Elle est aussi responsable de nombreux assassinats ciblés, d'exécutions extra judiciaires, du meurtre et de l'arrestation violente de manifestants palestiniens non armés, dont de jeunes enfants. De plus, elle contrevient de façon répétée à l'inviolabilité des universités et hôpitaux palestiniens. Ces actes aussi constituent des crimes de guerre en droit international. L'appropriation et la promotion de Fauda par l'armée et l'establishment politique sionistes révèlent son rôle significatif dans les efforts de marketing de l'entité sioniste comme dans sa campagne de propagande pour camoufler ses crimes de guerre contre le peuple palestinien. Netflix, HBO et d'autres services de streaming ont rompu leurs relations avec le comédien Louis C.K. accusé d'inconduite sexuelle.
HBO a supprimé tous ses projets du service. Le distributeur de cinéma The Orchard a annulé la diffusion de son film. Et Disney a redoublé sa voix dans une série animée dans laquelle il était précédemment intervenu. Netflix a mis au point une norme de responsabilité sociale en mettant fin à sa collaboration avec Kevin Spacey et Louis C.K. Cette norme doit maintenant inclure le refus de séries qui légitiment et encouragent la violence raciste et les crimes de guerre.
La liberté d'expression est protégée par le premier amendement de la Constitution américaine. Mais cette protection ne s'applique pas à la justification de ou à l'incitation à des «actions illicites imminentes» dont fait partie la violence raciale de l'entité sioniste et ses violations flagrantes des droits humains des Palestiniens.