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Ce qui attend le nouveau patron de l’Arav Mohamed Louber !

Après plusieurs tentatives infructueuses, l’Arav a enfin trouvé un président adéquat en la personne de Mohamed Louber. Il a été nommé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune comme président de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (Arav), a indiqué un communiqué de la présidence de la République cette semaine. C’est véritablement un enfant de la télévision et du secteur public. Ancien journaliste de la Radiodiffusion-télévision algérienne (RTA) et ancien directeur du quotidien El Moudjahid, Louber est enseignant à la faculté de droit d’Alger, mais a surtout, entre 1982 et 2014, été coordinateur des groupes de rédaction des quatre lois relatives à l’information et à la communication. Il était également conseiller en droit de l’audiovisuel et préparait une thèse de doctorat sur le service public de l’audiovisuel en Algérie. Cette nouvelle fonction est importante pour l’audiovisuel dans la mesure où c’est un énorme chantier qui attend le nouveau gendarme de l’audiovisuel algérien. Depuis sa création, l’Arav est passée à côté des transformations et du développement audiovisuel et n’est jamais intervenue pour mettre de l’ordre dans l’audiovisuel algérien très anarchique. Plusieurs chaînes activent sans autorisation face à un laxisme de l’Etat qui a laissé faire. Certaines chaînes qui ont obtenu des autorisations du ministère de la Communication, ne donnaient pas de considération à l’Arav, du moment que ce n’est pas elle qui leur délivre le fameux sésame. Contrairement à la Haca marocaine et la Haica tunisienne, l’Arav n’avait aucun pouvoir politique ou administratif. Mis à part le premier président, le défunt Miloud Chorfi, les autres présidents, qui lui ont succédé n’étaient pas réactifs. La seule fois où les télévisions ont été sanctionnées c’était le fait des ministres de la Communication Hamid Grine ou encore Djamel Kaouane. Aujourd’hui, le nouveau patron de l’Arav, doit faire le nettoyage dans le paysage audiovisuel et assainir le champ médiatique télévisuel. Il doit faire face au dossier épineux des télévisions dont les patrons sont en prison, c’est le cas des chaînes Numidia TV et Dzair TV, dont le sort est lié à leurs patrons emprisonnés : Tahkout et Haddad. De même pour les chaînes dont la santé financière est sensible, comme le groupe Echourouk dont le patron Ali Fodil est décédé et qui a vu ses derniers temps le départ de nombreuses stars de son petit écran faute de paiement. Il y a également le cas de Beur TV, qui n’a plus les moyens de sa politique. Ou encore la chaîne El Djazaïria One dont les programmes ont chuté après le départ de Samir Boudjadja qui a décidé finalement de lancer sa propre chaîne El Oula pour concurrencer toutes les chaînes et rester le leader du divertissement dans le pays. Enfin, deux chaînes ont profité politiquement du Hirak et ont obtenu leur autorisation, c’est le cas d’El Bilad TV et Hayet TV. Deux chaînes qui ont misé sur le talkshow et le débat politique. Enfin, tout ceci doit passer par l’application pure et simple du cahier des charges de la loi sur l’audiovisuel qui pourrait à ce titre être révisée.

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