{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

De l’eau dans le gaz entre l’Académie des Césars, la SRF et le SPI

Décidément, rien ne va plus entre la Société des réalisateurs de films, le Syndicat des Producteurs indépendants et l’Académie des Césars, une association de cinéma issue de la loi de 1901. Ce vendredi, quelques jours après le communiqué de la Société des réalisateurs de films (SRF) qui dénonçait «un grave problème de fonctionnement» concernant les Césars, le Syndicat des producteurs indépendants s’est interrogé sur «les pratiques opaques et discriminatoires à l’origine de ces mises à l’écart et des décisions de refus exprimées par l’Académie des Césars». Alors que la
45e cérémonie des Césars se déroulera le 28 février prochain, l’institution du prix du cinéma français, a déjà répondu à la SRF. Ainsi, le communiqué de l’Académie des Césars, publié vendredi dernier et signé par le tonitruant Alain Terzian, président de l’Académie des arts et techniques du cinéma et adressé à Marie Masmonteil, présidente du Syndicat des producteurs indépendants, précise que c’est une association à but non lucratif, qui ne perçoit aucun fonds public et qui agit toujours pour la promotion du cinéma et des artistes, conformément à son objet. Toutes les décisions prises sont validées, après débat par le conseil d’administration : ainsi les labels techniques ont été créés cette année sur proposition d’une brillante technicienne. Étant donné l’incompréhension qu’ils suscitent, le prochain conseil débattra de leur suppression. Concernant une plateforme en ligne, sécurisée, dont le conseil a débattu plusieurs fois, une majorité s’est dégagée en faveur de la conservation du coffret qui est aujourd’hui un des marqueurs de l’Académie des Césars. Son prix facturé est conforme à son coût de fabrication et de distribution. Les comités de présélection sont tous constitués de professionnels indépendants dont il est difficile de contester la représentativité : Révélations, Césars & Techniques, court métrage, et Alain Terzian s’interroge aussi en lisant que l’Académie des Césars est devenue une société privée détenue par un seul actionnaire et un conseil non élu ni renouvelé. Il rappelle que la société commerciale créée par Georges Cravenne, en 1975 est aujourd’hui entièrement détenue par l’Académie des arts et techniques du cinéma, ce qui n’était pas le cas ni du temps de Georges Cravenne qui en était propriétaire fondateur ni du temps de Daniel Toscan du Plantier à qui il l’avait vendue. C’est en escomptant les droits de diffusion cédés à Canal+, pour plusieurs années, qu’il a redonné la paternité à l’Académie, qui en est aujourd’hui seule propriétaire. Conformément aux statuts, le conseil d’administration -constitué en 1975- est renouvelé tous les 5 ans par son Assemblée qui compte, à ce jour, 47 membres.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours