Imane Khelif fait trembler les médias étrangers aux JO
Depuis quelques jours, l'Algérie et surtout la boxeuse algérienne Imane Khelif sont sous les feux des projecteurs de la presse mondiale.
La presse française, mais également la presse italienne, s'acharnent contre la jeune boxeuse algérienne avec des commentaires blessants et offensants. Certains intervenants profitent de cette affaire pour critiquer l'Algérie et sa politique. Dans tout ce déferlement d'animosité, on a retenu la haine d'une consultante marocaine qui a été invitée sur le plateau de la chaîne télé Québec pour commenter la polémique. Cette consultante s'appelle Yasmine Abdelfadel, panéliste régulière des émissions La Joute et Le Bilan sur les ondes de LCN, animatrice à Qub radio et chroniqueuse pour le Journal de Montréal / Journal de Québec. D'origine marocaine, Yasmine s'est établie au Québec à l'âge de dix ans.
La chaîne canadienne ignore qu'il existe actuellement un conflit diplomatique entre le Maroc et l'Algérie.
La consultante marocaine s'est ouvertement attaquée à l'Algérie à travers l'affaire Imane Khelif. Dans le monde, d'autres médias se sont attaqués à la championne, malgré le soutien du CIO pour l'athlète algérienne.
Les récents articles, notamment une dépêche de Reuters, citant les propos du président de l'IBA. D'autres médias européens, comme Le Figaro et The Independent, ont rapporté cette affirmation, bien que les preuves scientifiques et médicales n'aient pas été détaillées ni fournies dans les publications. Les médias russes, connus pour leur position conservatrice sur les questions de genre, ont été les premiers à diffuser ces allégations. Ils sont suivis par certains médias de droite aux États-Unis, comme Fox News, qui mettent en avant le débat sur la participation des athlètes transgenres dans le sport. Le quotidien britannique The Telegraph a adopté pour sa part une approche plus nuancée, soulignant les conditions chromosomiques sans accuser directement Imane Khelif, mais laissant planer le doute. Imane Khelif avait dénoncé l'exclusion de 2023 comme un complot. La situation est exacerbée par le climat actuel autour des questions de genre dans le sport, notamment dans les contextes russe et américain où le débat est particulièrement polarisé. Ce dossier met l'accent sur les défis entourant les critères de genre dans le sport de haut niveau. Le cas de Khelif pourrait devenir un point de référence dans le débat en cours sur l'inclusion des athlètes dans le sport dans plusieurs pays. À Paris, aucun média n'a pu obtenir une déclaration de l'athlète algérienne, cette dernière s'est exprimée seulement au micro de l'Entv.
