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L’histoire de l’Algérie avec le film Errissala

Comment le film Errissala a échappé à l'Algérie! Beaucoup de versions sont inscrites dans le paysage audiovisuel et cinématographique. Lors d'une émission diffusée sur Canal Algérie «Le Grand Ecran», le réalisateur algérien Ahmed Rachedi, qui était DG de l'Oncic à l'époque, avait révélé les raisons de la défection de l'Algérie dans cette opération de coproduction.
Rachedi a ainsi déclaré que l'Algérie devait produire les deux films de Mustapha Akkad: «Errissala» et «Omar Mokhtar». Le réalisateur syrien, qui était installé aux Etats-Unis, avait rencontré Ahmed Rachedi et la délégation algérienne en 1970, à l'occasion de la cérémonie des Oscars où l'Algérie avait obtenu l'Oscar du meilleur film étranger avec le film Z de Costa Gavras. Ce jour là, Mustapha Akkad, qui était fier de voir un pays arabe remporter un Oscar à Hollywood, avait attendu toute la soirée la délégation algérienne à un hôtel de Los Angeles où ils étaient hébergés. C'est, d'ailleurs, le jeune Mustapha qui avait servi de chauffeur et de guide pour offrir une ballade à la dénégation algérienne, composée du producteur Ahmed Rachedi et du producteur français Jacques Perrin.
À cette époque, Akkad avait proposé le projet Errissala aux responsables algériens et en revenant à Alger, Ahmed Rachedi avait soumis le scénario au ministre de la Culture de l'époque Taleb El Ibrahimi.
Ce dernier a lu le scénario en entier et avait donné son aval pour le tournage du film en Algérie. Le film devait même être tourné à Bousaâda où la Kaâba devait être construite, a encore précisé le réalisateur et ex-DG de l'Oncic, Ahmed Rachedi. Seulement voilà: un désaccord sur le montant du budget consacré au film, qui s'élevait à 17 millions de dollars, est survenu et l'accord de coproduction entre l'Oncic et la société de Mustapha Akkad ne s'est pas concrétisé. Autrement dit, Akkad voulait être le seul coproducteur.
Ahmed Rachedi ajoute aussi que l'Algérie avait été aussi derrière le deuxième projet «Omar Mokhtar» réalisé par Mustapha Akkad, précisant à ce sujet que l'entreprise cinématographique publique de l'époque l'Oncic, avait payé les droits du scénario d'un écrivain syrien spécialiste de Omar Mokhtar, qui se nomme Makadssi, qui l'avait soumis au réalisateur américano-syrien qui est ensuite parti en Libye et a obtenu le financement du gouvernement libyen, en écartant l'entreprise algérienne. Ahmed Rachedi, qui dirigeait à l'époque l'Oncic, a affirmé qu'il était difficile ensuite de poursuivre en justice Mustapha Akkad pour les droits du film. Mais rien ne fut fait! puisque le film aura son parcours et son aventure...

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