La France «redémarre» la machine de propagande contre l’Algérie
Après la guerre médiatique entre la France et l’Algérie durant les années 2000, dans ce qui s’appelait «la guerre du qui tue qui ?», la confrontation entre l’Algérie et la France a redémarré de plus belle en 2025 avec des reportages qui s’attaquent directement à nos institutions de sécurité. Et pour faire plus mal, l’État français a choisi d’utiliser des armes crédibles, celle d’une télévision publique et éviter les chaînes appartenant à des groupes financiers dirigés par des hommes affaires issus de l’extrême droite. Pour ce faire, l’administration française a utilisé le média phare des médias en France : le Journal télévisé de France 2. Ce dernier contrairement à BFM TV qui appartient à l’homme d’affaires franco-libanais Saade, à TF1 qui appartient à l’homme d’affaires Bouygues ou encore à CNews qui appartient au groupe Canal Plus de l’homme d’affaires proche de l’extrême droite Vincent Bolloré. Dans ce reportage d’une durée de 6 minutes de L’Œil du 20 heures Sophie Broyet, journaliste et reporter est connue pour ses méthodes journalistiques peu orthodoxes. Elle s’était déjà illustrée en novembre 2021, en infiltrant le mouvement «One Nation», qualifié de sécessionniste et complotiste par le ministère de l’Intérieur français.
Une infiltration qui lui avait valu son quart d’heure de gloire sur BFM TV. Elle a récidivé avec Academia Christiana, institut de formation politique catholique.
Ainsi donc, la journaliste s’est infiltrée dans plusieurs réunions du mouvement sous le pseudonyme d’« Amandine Loramar», ainsi que dans une école hors contrat, en omettant de préciser qu’elle était journaliste. Pour de nombreux observateurs des médias en France, la méthode est contraire à l’article 4 de la charte de Munich, dénonçant les agissements – quasi policiers – de la journaliste. Le 28 janvier 2022, la journaliste visite l’institut Croix des Vents, en se faisant passer pour une mère souhaitant inscrire sa fille dans cet établissement hors contrat. Elle y visite les bâtiments (en caméra cachée) avec l’autorisation du directeur. Puis, à la sortie, elle va à la gare, à la rencontre des élèves de l’institut, afin de savoir s’ils sont racistes, si les prêtres sont violents, et s’ils appartenaient à Academia Christiana, en finissant par prendre, sans autorisation, des photos et des vidéos des élèves dans le train. Elle avait auparavant participé à plusieurs réunions d’Academia Christiana, en se faisant passer pour une sympathisante souhaitant intégrer le mouvement. Ces méthodes dénoncées ne sont pas dignes d’une journaliste professionnelle. Elle a utilisé les mêmes méthodes pour piéger des Algériens dont le problème était juste interne avec leur pays.