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La Tunisie aurait produit 150 films en trois ans

S'il y a un pays dans le Maghreb, qui a investi dans le secteur de la culture c'est bien la Tunisie. Malgré l'instabilité politique, depuis la chute de Ben Ali, la Tunisie n'a pas cessé de créer des opportunités pour les artistes, considérés comme les premiers fronts contre l'islamisme. Et dans un bilan qui a été rendu public il ya quelques jours, on a appris qu'entre 2014 et le dernier semestre 2019, l'enveloppe budgétaire de la culture a quasiment doublé. Et c'est le secteur du cinéma qui en a le plus bénéficié. Le Centre national du cinéma et de l'image (Cnci) a distribué 13,2 millions de dinars (4 209 084 euros) pour la réalisation de 150 films sur trois ans. Les coproductions tuniso-françaises ont, quant à elles, profité de 794 000 dinars (253 143 euros) en deux ans. Les festivals créés ces dernières années ont bénéficié d'une aide de 513 000 dinars (163 575 euros). Les plus importants demeurent les JCC de Tunis mais aussi de nouveaux petits festivals. Quatre start-up pour l'industrie créative du cinéma ont été créées et plusieurs salles de cinéma supplémentaires ont ouvert leurs portes. La plupart font partie du premier multiplex Pathé en Afrique, à Tunis, composé de huit salles. Il y avait une dizaine de salles après la chute de Ben Ali en 2011, mais aujourd'hui c'est environ le double. Elles sont encore très rares dans le pays cependant, avec plus de la moitié dans la région de Tunis. Le Cnci a été créé, afin de gérer le secteur du cinéma (production, exploitation, distribution, industrie cinématographique, festivals de cinéma, formation). Le ministère de la Culture espère ainsi regrouper les institutions concernées par le cinéma et l'audiovisuel pour donner un nouveau souffle au secteur. Le premier travail de Fathi sera de réviser les textes de lois concernant le cinéma, qui datent des années 1980. Ensuite, l'accent sera mis sur le développement de la production et de la diffusion dans le pays. Les investisseurs seront encouragés à financer de nouvelles salles de cinéma à travers la Tunisie. Le nouveau directeur n'oublie ni le travail des générations passées ni celui des jeunes, il a confié avoir un intérêt accru pour la valorisation de l'archive audiovisuelle nationale et à sa numérisation, ainsi qu'à l'encadrement des associations actives dans le domaine, à travers des accords de partenariat en vue d'attirer les jeunes et de les sensibiliser quant à l'importance de l'image et de l'expression cinématographique sans perdre de vue bien sûr l'élaboration d'une carte des festivals cinématographiques. Aujourd'hui, le cinéma tunisien est présent dans plusieurs grands festivals comme Cannes, Venise ou Berlin. En plus de son offensive dans les festivals arabes comme Le Caire, Oran, Marrakech ou encore Dubai.

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