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Le cinéma arabe s’invite à Sao Paolo au Brésil

Le 14e Festival du film du Monde arabe a repris son programme hier, au Centro Cultural Banco do Brasil (Ccbb) de São Paulo. Le festival a eu sa première partie au CineSesc en août et son programme est au Ccbb jusqu’au 28 octobre. Le cinéaste tunisien Lofti Achour, qui a réalisé « deux films « , est au Brésil depuis jeudi 17 du mois en cours. L’événement est organisé par l’Institut de la culture arabe (Icarabe) et le Ccbb SP. Il est coparrainé par la Chambre de commerce arabo-brésilienne et la Fédération des associations musulmanes du Brésil (Fambras), l’Instituto do Sono et Aliança Francesa.
20 films seront projetés, divisés en trois thèmes, à savoir «Mémoire et ses rencontres», «La flamme de l’insurrection» et «De la limite au déplacement». Arthur Jafet, curateur du festival et directeur culturel d’Icarabe, a déclaré que les productions abordaient le contexte politique, social et culturel dans les pays arabes. Le dénominateur commun : les défis de la région lors de la crise des réfugiés, la terreur, le post-colonialisme, les impacts du Printemps arabe, la revendication d’une plus grande liberté d’expression, mais aussi le retour aux origines, la mémoire et l’analyse du passé, contre un nouveau scénario qui se déroule. «La flamme de l’espoir » de Achour n’a jamais été projeté au Brésil. Le film parle d’une amitié improbable entre deux jeunes femmes et une adolescente, de leur désillusion et de leurs espoirs au milieu de contradictions historiques après la révolution. «Loi d’agneau», également inédite au Brésil, est une comédie dans laquelle un vieil homme et son petit-fils voyagent le long d’une route dans le désert tunisien pour vendre leurs moutons et se font arrêter par deux policiers qui proposent un marché inhabituel. Achour, dramaturge, metteur en scène et réalisateur de cinéma, mettra en scène samedi à 17h30 avec le public, en compagnie du professeur de droit international de la Fundação Getulio Vargas de Salem Hikmat Nasser. Outre les films du réalisateur tunisien, cette édition du festival comprend également «Corps Étranger», «Des pères et des fils» et «Les reportages sur Sarah et Saleem». Le premier est un documentaire du réalisateur palestinien Raed Andoni sur un groupe éclectique d’anciens détenus réunis par le cinéaste pour construire une réplique d’Al-Moskobiya, le principal centre d’interrogatoire d’Israël. Le drame «Corps Étranger» du réalisateur tunisien Raja Amari montre Samia à la recherche d’un refuge pour son frère, un islamiste radical, et trouve l’amour dans la maison d’une riche veuve pour qui elle travaillera. «Des pères et des fils» est un documentaire du réalisateur syrien Talal Derki dans lequel il raconte son retour dans son pays natal, où il gagne la confiance d’une famille islamiste radicale, partageant un aperçu rare de ce que signifie « cultivé » dans un califat islamique. «Les reportages sur Sarah et Salee» est un drame du réalisateur palestinien Muayad Alayan, dans lequel il raconte l’histoire d’une Israélienne nommée Sarah, qui dirige un café à Jérusalem-Ouest, et de Saleem, un Palestinien de Jérusalem-Est qui travaille comme livreur. La réalisatrice brésilienne Joy Ernanny, qui a réalisé «Behind the Veil», participera à un événement avec le public le vendredi 18 octobre à 19h45, après la projection de son film à 17h30. C’est un documentaire sur un nouveau salon de beauté à New York, qui devient un refuge pour les femmes musulmanes. Outre elle, la discussion mettra en vedette la chercheuse, linguiste et professeure du département des langues orientales de l’université de São Paulo, Mona Mohamad Hawi.

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