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Le Doha Institut reste encore le soutien du cinéma arabe

Comme le cinéma européen a ses protecteurs, le cinéma arabe possède lui aussi un partenaire de taille. Célébrant le 10e anniversaire de la fondation du Doha Institut, la présidente, Fatma Al Remaihi, s’est dit satisfaite des résultats obtenus. Après 10 ans d’existence, les résultats sont là. Beaucoup de ces films, projetés dans de nombreux festivals, remportent de nombreux prix à travers le monde. Pendant ce temps, Doha, la capitale du Qatar, accueille le 7e festival du film Ajyal présenté par le Doha Film Institute. Sous le thème «Find Film, Find Life», quelque 96 films de 39 pays sont projetés au Festival international qui a débuté les 18 et 24 novembre. Le responsable de l’Institut du film de Doha a déclaré que la région arabe était sous-représentée, depuis de nombreuses années et que cet institut qatari avait pour objectif de changer cette perspective à travers le cinéma.
L’institut a pour mission principale d’aider les cinéastes de la région arabe à raconter leur histoire au monde entier. Avec une région qui a été mal représentée pendant tant d’années, c’est le moment d’agir et de changer cette perspective.
Chaque programme que réalise le Doha Institut, qu’il s’agisse d’un événement, d’une éducation, d’un festival, d’une exposition, d’un financement ou de tout autre élément que nous organisons, vise à donner aux cinéastes le pouvoir de raconter leurs histoires, de les aider également à sortir leurs histoires de la région aux différents publics.
Doha Film Institute n’agissait que comme un jury chargé de choisir les bonnes histoires. Aucun des films que soutient le Doha Institut n’est écarté. Ils appartiennent à tous les cinéastes. Ils ne contrôlent pas le contenu. Ils choisissent simplement les belles histoires de la région, qu’elles soient des comédies, des tragédies. Ils choisissent bien les histoires et leur apportent un soutien. Remaihi a déclaré que «l’institut de Doha et le festival du film d’Ajyal avaient accueilli de nombreux noms exceptionnels de l’industrie du film turc.»
L’institut qatari travaille avec beaucoup de cinéastes et de films turcs tels que le film Mustang et le réalisateur Nuri Bilge Ceylan. Ceylan a fait une master class.
Le Doha Film Institute sert de plaque tournante du cinéma à Doha, ainsi que de ressource pour la région et le reste du monde. Comme l’institut de Doha réalise ses projets sous une devise qui reflète le sentiment que «le film, c’est la vie». Comme Canal+ protège le cinéma français, Doha Institut protège le cinéma arabe et pas seulement le cinéma qatari, qui n’existe pas réellement.

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