{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Le film marocain Haut et Fort repart bredouille du festival de Cannes

Le Maroc n'a pas décroché la Palme d'or, comme l'avait affirmé honteusement la presse marocaine dans ses colonnes, hier. L'Algérie reste le seul pays arabe et africain à décrocher une Palme d'or.
Hier, plusieurs rumeurs circulaient sur qui allait prendre le Grand Prix du festival et succéder au film Parasite, du Sud-Coréen Bong Joon-ho, lauréat en 2019, avant le coronavirus. Cette année, aucun favori ne se détachait nettement au terme de la 74e édition du festival de Cannes, qui comptait pas moins de 24 films en compétition officielle. Après délibération au sein d'un lieu tenu secret, le jury, présidé par le cinéaste américain Spike Lee - premier artiste afro-américain à occuper cette fonction, le festival de Cannes a frappé un grand coup en couronnant Julia Ducournau et son oeuvre furieusement contemporaine, Titane - la Française devenant la deuxième réalisatrice de l'histoire du festival à recevoir la Palme d'or. Vingt-huit ans après La Leçon de Piano, de Jane Campion, première réalisatrice primée, le jury, présidé par Spike Lee vient récompenser la benjamine de la compétition (37 ans). Le cinéaste new-yorkais avait par ailleurs, gaffé en faisant cette annonce alors qu'il était censé annoncer le Prix d'interprétation masculine... En parallèle, l'Algérie demeure le seul pays arabe et africain à avoir sélectionné plus de six films en sélection officielle et plus d' une dizaine de films en sélection parallèle.
Le nouveau film franco-marocain de Nabil Ayouch, Haut et Fort, également connu sous le titre international Casablanca Beats a usé du lobbying pour faire partie de la sélection officielle du Festival de Cannes. Comme à son habitude, le réalisateur marocain s'est attaqué au courant islamiste accusé d'être derrière la misère qui gangrène le Maroc.
Le film Haut et Fort, c'est avant tout l'histoire d'Anas (Anas Basbousi), ancien rappeur engagé dans le centre culturel d'un quartier populaire de Casablanca et qui va encourager les jeunes à se libérer du poids de certaines traditions pour vivre leur passion et s'exprimer à travers la culture hip-hop.
Ce choix, pour une musique afro-américaine, n'a pas séduit le président du jury, Spike Lee, qui connaît bien ce genre de cinéma, lui qui a réalisé en 1989, Do the Right Thing. Comme pour Chevaux de Dieu, Nabil Ayouch a une nouvelle fois planté sa caméra dans le bidonville géant de Casa, de «Sidi Moumen», situé dans la périphérie-Est de la capitale économique marocaine et qui regroupe aussi bien la misère marocaine que les futurs terroristes que les reines de la prostitution dans la ville la plus peuplée au Maroc.
Un film pamphlet contre le Maroc underground qui n'a pas souri à Nabil Ayouch et qui a une nouvelle fois offert une image négative du Maroc.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours