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Le Maroc arrête la production des sitcoms

Alors que l'Algérie et la Tunisie se sont inscrites dans une volonté de privatisation de l'audiovisuel maghrébin, le Maroc envisage de fermer le privé et de reconstruire son pôle audiovisuel public.
Le président de la Société nationale de radiodiffusion et de la télévision (Snrt), Fayçal Laraichi, a annoncé au Parlement marocain, que les sitcoms de la télévision marocaine publique ne seraient plus sur les écrans d'ici à 2024. Le P-DG de la Snrt a annoncé que la mesure visait à «offrir aux Marocains de nouveaux modes de consommation de contenus audiovisuels, en vue de répondre à leurs attentes». Ceux-ci seraient plutôt remplacés par la production de feuilletons produits au Maroc.
Les médias marocains rapportent sur leur site que «les téléspectateurs marocains sont de moins en moins férus de sitcoms et leur préfèrent des fictions télévisuelles».
Cette décision fait également suite à la plainte, durant le Ramadhan de l'Association marocaine des jeunes avocats du Maroc contre l'une des fameuses séries humoristiques Kahwa Ness Ness, l'accusant de porter atteinte à l'image de leur profession.
La Haute autorité de la communication audiovisuelle (Haca) du pays avait été saisie, pour en arrêter la diffusion.
Selon le site marocain Média24, «le gouvernement envisage de positionner la Snrt en société holding de tête détenant l'ensemble des chaînes publiques (25 chaînes radio et télé) et les deux chaînes privées, Medi 1 TV et Medi 1 radio. Une sorte de «Maroc Télévision». Chacune des trois importantes chaînes marques du futur pôle se spécialise dans un domaine particulier.
Selon le ministre marocain, cette stratégie du développement de l'audiovisuel public, d'ici à 2024, vise à moderniser et à améliorer la qualité de la production nationale, mentionnant notamment la création d'un journal, en continu sur le modèle de CNews ou CNN. Une nouvelle plate-forme de vidéos à la demande viendra aussi remplacer la chaîne Aflam TV et ce pour assurer la digitalisation de l'offre audiovisuelle.
Le ministre a également évoqué la création d'une «zone d'accélération audiovisuelle» pour favoriser le rapprochement technologique entre l'audiovisuel, le cinéma et le secteur des jeux-vidéo. Cet incubateur de talents vise à capter les talents marocains de l'étranger, et améliorer la compétitivité de la production nationale à l'exportation.
Cet important pôle audiovisuel ambitionne de relever plusieurs défis auxquels les chaînes font face dont la pression concurrentielle des chaînes étrangères, des plates-formes des Gafa qui captent la vaste majorité des ressources publicitaires ou encore l'évolution du comportement de consommation des jeunes et des familles marocaines, de plus en plus connectées.

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