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Les Algériens s’illustrent aux César du cinéma français

Le palmarès de la 50? cérémonie des César est passé presque inaperçu cette année. La guerre médiatique et diplomatique à outrance entre l'Algérie et la France a fait oublier cette cérémonie où les Algériens issus de l'immigration sont très présents.
C'est d'ailleurs lors de cette cérémonie que trois Maghrébins dont deux Algériens ont été récompensés par la profession française. Ainsi, dans la catégorie de la Meilleure actrice pour l'année 2025, Hafsia Herzi, d'origine tunisienne, a remporté le trophée pour son rôle dans le film Borgo, signé Stéphane Demoustier.
L'actrice de 38 ans incarne le rôle d'une surveillante pénitentiaire de la prison de Borgo, où elle vient de s'installer avec sa famille en Corse. Le scénario est inspiré d'une histoire vraie, un double assassinat qui a eu lieu à l'aéroport de Bastia en 2017. C'est le deuxième César de sa carrière. En effet, la première fois que le talent de Hafsia Herzi a séduit l'Académie des César, c'était en 2008, elle était âgée d'à peine 21 ans. L'actrice remportait le Prix du meilleur espoir féminin, pour son rôle dans La Graine et le Mulet du réalisateur franco-tunisien Abdellatif Kechiche. Ce rôle a transformé sa vie faisant d'elle «la nouvelle coqueluche du cinéma en France», et c'est ainsi qu'elle remportera le prix Marcello Mastroianni, à la Mostra de Venise.
Dans la catégorie de la Meilleure prestation masculine, Karim Leklou, d'origine algérienne, a raflé la statuette du Meilleur acteur de l'année. Et ce, pour son rôle dans Le roman de Jim, des frères cinéastes Arnold et Jean-Marie Larrieu.
Dans ce film, sa prestation a épaté l'Académie des César qui lui a décerné cette distinction. Karim Leklou incarne un homme d'une grande douceur et très attentif aux autres. Sa force tranquille et ses failles profondes ont été brillamment présentées par ce talentueux acteur.
Karim Leklou a été aussi salué pour son rôle dans L'amour Ouf de Gilles Lellouche, où il s'est fait remarquer, cette année, en père violent, un rôle qui est à l'opposé de son premier personnage. Persécuté dans Vincent doit mourir, frère courageux dans Pour la France et flic marseillais dans Bac Nord, ce comédien a toujours attiré des cinéastes aux univers différents.
Sur un autre registre, et pour sa nouvelle édition, le prix Alice Guy a récompensé le documentaire, Bye Bye Tibériade, produit par la réalisatrice franco-algéro-palestinienne Lina Soualem. Ce film raconte avec émotion la mémoire dispersée de quatre générations de femmes palestiniennes et dresse un tableau d'un peuple privé de son histoire et de ses terres.
Des milliers d'internautes ont voté pour les cinq finalistes, soumises au vote du jury, mardi 25 février dernier. Les finalistes défendent, chacune avec sa réalisation, la qualité, la créativité et la diversité du cinéma au féminin.
Le film de Lina Soualem s'est distingué face à 85 films de réalisation féminine éligibles au prix Alice Guy 2025, mais encore peu considérés pour la cérémonie des César.

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