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Quand BHL se serre d’Arte France…

La citation algérienne «de sa barbe, tu lui fais des ‘'bkhour''» prend tout son sens, quand il s'agit de parler de l'affaire BHL et Arte. En effet, selon le député de La France insoumise (LFI) Aymeric Caron, une enquête pour prise illégale d'intérêts a été ouverte au sujet du financement par Arte France des documentaires de Bernard-Henri Lévy, alors que ce dernier est président du conseil de surveillance de la chaîne.
L'enquête a été confiée à la direction régionale de la police judiciaire de la préfecture de police de Paris, selon les médias, confirmant une information de Médiapart.
Bernard-Henri Lévy, président du conseil de surveillance d'Arte France depuis 1993, «a pu bénéficier, pendant ses 31 années de mandat, d'un soutien substantiel» de la chaîne «pour le financement de ses oeuvres audiovisuelles et cinématographiques», soit «un montant cumulé de 750 000 euros» entre 2011 et 2022, précise le député dans son signalement.
Arte France a également soutenu «pour un montant non précisé» son film Le jour et la nuit (1997) «et acquis en 2004 pour un montant de 68 700 euros les droits de diffusion du film Bosna! dont Lévy fut le coauteur et le coréalisateur», ajoute-t-il.
Dans un rapport parlementaire sur l'audiovisuel public en octobre et consulté par l'AFP, Aymeric Caron, rapporteur, avait souligné ces deux points de vigilance, estimant, notamment que le financement de ses documentaires par Arte France soulevait «de fortes objections déontologiques». «En acceptant de bénéficier, directement ou indirectement, d'un soutien financier d'Arte France» en tant que président du conseil de surveillance de la chaîne,
«Bernard-Henri Lévy a gravement manqué aux devoirs de sa charge et doit, pour ce motif quitter ses fonctions», avait-il écrit, considérant qu' «un conflit d'intérêts aussi patent ne saurait durer». «Il semble qu'Aymeric Caron a franchi une nouvelle étape dans la campagne de harcèlement qu'il mène, depuis un certain temps, contre moi», a réagi auprès de l'agence de presse BHL, qui «compte porter plainte en dénonciation calomnieuse» contre le député. Aymeric Caron avait adressé le 5 février un signalement au nom de l'article 40 du Code de la procédure pénale à la procureure de Paris, soupçonnant «une prise illégale d'intérêts» en lien avec «la régularité et l'importance des financements accordés par la chaîne au président de son propre conseil de surveillance».
Cette affaire, même si elle est avérée, ne risque pas de stopper la machine propagandiste sioniste de BHL qui a été toujours utilisée pour faire des affaires et une réputation médiatique.

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