{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

La Chine a-t-elle vaincu le Covid-19?

La ville de Wuhan est ouverte depuis hier. Avec zéro décès et une reprise industrielle, la Chine a su desserrer l'étau de la pandémie. L'Algérie aussi est sur cette voie, pour peu que...

Constat. L'Occident refuse de se poser les bonnes questions sur la gestion par la Chine de la pandémie du coronavirus. Alors que ce pays vient de lever, hier, le bouclage de Wuhan, cette ville de 11 millions d'habitants d'où est partie la pandémie, personne n'a voulu aborder les raisons qui permettent aux autorités chinoises de prendre une aussi importante décision. Sur quoi se basent-elles? Sur le fait qu'il y a zéro nouveau cas décès, lié au virus, dans cette ville? Dans l'impossibilité d'avancer des réponses viables, les dirigeants occidentaux, pas tous il faut le signaler, font dans le dénigrement de la gestion chinoise. «La Chine ment sur les chiffres» entend-on ici où là. Alors que dans le même temps, ces mêmes dirigeants sollicitent la Chine, qui reprend ses activités industrielles, pour leurs approvisionnements en masques et autres produits et équipements médicaux. Ce qui n'est rien d'autre qu'une reconnaissance d'un retour à la normale en Chine. C'est cette reconnaissance que ne digèrent pas les Occidentaux dont la puissance a montré ses limites. Pour preuve, l'hospitalisation du Premier ministre britannique, Boris Johnson, contaminé par le Covid-19 alors qu'il affirmait ne pas y croire et refusait de suivre les consignes pour se protéger. Aujourd'hui son pays se classe à la quatrième place mondiale des pays les plus touchés avec plus de 5.000 morts. Johnson n'est pas le seul dirigeant occidental à avoir sous-estimé le danger du coronavirus. Le président des Etats-Unis, Donald Trump, a également déclaré au début que le coronavirus «allait disparaître comme par miracle». Aujourd'hui et plus de 10.000 morts américains de ce virus, Trump se ravise pour estimer que «si on a entre 100 et 200 000 morts, on aura fait du très bon boulot». Il attribue son erreur d'appréciation à l'OMS qu'il accuse «d'avoir trompé son pays». Il envisage même d'arrêter la contribution financière de son pays à cette organisation onusienne. En guise de représailles. Même topo au Brésil où le président Bolsonaro avait qualifié le Covid-19 de «petite grippe». Il persiste malgré près de 600 morts et demande à son peuple de faire «une journée de jeûne religieux pour libérer le Brésil du mal». C'est l'évangéliste qui parle. Il s'oppose au confinement alors que son ministre de la Santé qui est médecin le recommande «sur des critères scientifiques». Ceci dit, il est temps maintenant d'aborder la situation chez nous. Jusque-là nos autorités ont géré la crise avec un sans-faute. Du président de la République pour ses mesures anticipatrices aux autorités locales qui adaptent ces mesures aux spécificités de leurs territoires en passant par le gouvernement qui veille au quotidien à ne rien laisser au hasard. Il n'aura pas échappé au monde qui nous regarde, que la population algérienne n'a pas, une fois encore, dérogé à sa réputation de peuple soudé dans l'épreuve. Par son respect aux règles de confinement que la police a salué publiquement. Cette police qui elle-même fait des prouesses de tact dans ses actions de proximité de sensibilisation tout en restant ferme quand les circonstances l'exigent. Ou encore notre personnel de santé qui a saisi cette opportunité pour démontrer tout son engagement et ses compétences dans la prise en charge des malades hautement contagieux. La «réconciliation», entre ces personnels et le peuple algérien, est bel et bien enclenchée. Tout près d'eux, notre Protection civile qui ne faillit pas à sa réputation mondiale acquise lors des secours auxquels elle a participé dans plusieurs catastrophes naturelles de par le monde. Ou encore nos gendarmes qui traquent la spéculation et ses dépôts clandestins. Tout comme nos soldats qui redoublent de vigilance face à la menace terroriste qui pourrait profiter de la pandémie pour nous rappeler à son existence. Il y a mieux encore. C'est ce merveilleux élan de solidarité exprimé par toutes les composantes de notre peuple. Des dons de salaires des cadres aux multiples initiatives des jeunes et des femmes dans la confection des masques et désinfectants en passant par nos chercheurs qui mettent au point divers équipements médicaux et autres. Ce sont autant de preuves que l'Algérie unie ne peut que sortir vainqueur de cette crise sanitaire, mais aussi économique. Et si nous avons la chance d'être estimés par beaucoup de pays en général et par la Chine en particulier, nous le devons à nos aînés qui ont su faire preuve de solidarité avec tous ces pays à un moment donné de leur histoire. C'est tout cela que nous envient nos détracteurs. Bien que leur degré de nuisance, notamment sur les réseaux, sociaux s'amenuise chaque jour. En raison du haut niveau de conscience atteint par les Algériens en cette période cruciale. En poursuivant dans cette voie, nous pourrons être le deuxième pays, après la Chine, à vaincre le Covid-19. Ce sera une autre victoire à inscrire à notre long palmarès!

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours