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Ruée sur l’or à Tam

Le Grand Sud renferme des richesses inestimables. Nos jeunes ont maintenant l'occasion rêvée...

Richesses. Les orpailleurs illégaux venus des pays voisins et qui pullulent dans le Grand Sud vont avoir de la concurrence. Dans une première étape, 95 microentreprises seront créées avant la fin de cette année et qui profiteront à quelque 1 500 de nos jeunes qui voudront se lancer dans l’activité aurifère artisanale. Des mines d’or existent, surtout à Tamnarasset et Illizi. L’objectif de la relance de cette activité est, selon le ministre des Mines, Mohamed Arkab, de passer à une production annuelle de 240kg d’or. Ce qui n’est pas rien vu la valeur de ce précieux minerai. Un kilo d’or vaut près de 52 000 euros selon le dernier cours. Les mines recensées sur des surfaces allant de 6 à 400 ha sont réparties sur 121 sites. Les jeunes, à qui s’adresse cette offre, recevront une formation à l’institut de Tamanrasset, tandis qu’un cahier des charges est déjà prêt et devra être scrupuleusement respecté par les exploitants. Il est prévu également, la création d’un laboratoire d’analyses d’échantillons. Tout cela mené tambour battant durant l’été dernier. En effet, en juillet dernier Arkab avait annoncé que « le président de la République m’a demandé de lancer l’opération (exploitation artisanale de l’or, Ndlr) dans les plus brefs délais. Nous avons jusqu’au mois de septembre pour le lancement effectif) ». Ce qui semble être maintenant une mission accomplie. Une fois les jeunes regroupés, formés, installés, leurs productions seront achetées par l’entreprise d’exploitation des mines d’or (Enor). Voilà une de nos richesses naturelles qui sommeillait et que le président Tebboune a décidé de « réveiller ». Pendant des années, ces gisements attiraient des chercheurs d’or (orpailleurs) venus de plusieurs pays d’Afrique subsaharienne. Equipés de matériels d’extraction, notamment des groupes électrogènes et des détecteurs de métaux, ils étaient organisés en bandes de hors-la-loi qui avaient des connexions avec les trafiquants d’armes et de drogue. Inlassablement pourchassés par notre armée, ils n’ont jamais eu la partie facile. Il suffit de relire les communiqués de prises, publiés régulièrement par l’ANP, pour se faire une idée de l’ampleur du phénomène. Ceci dit, beaucoup de bruit a été fait autour des réserves en or de notre pays. En janvier dernier, le Conseil mondial de l’or avait classé l’Algérie parmi les 25 pays qui détiennent les plus grandes réserves d’or. Avec un peu plus de 173 tonnes. Nous sommes tout de même loin des Etats-Unis qui tiennent la première place avec plus de 8000 tonnes. Sur le plan régional nous sommes à la troisième place avant l’Egypte mais après l’Arabie saoudite et le Liban. Eh, oui ! Le Liban qui, aujourd’hui fait la manche après l’explosion du port. La corruption n’a rien laissé. Lorsque le président Tebboune avait confié l’existence de ces richesses, aux représentants des médias nationaux qu’il recevait, l’étonnement de ces derniers n’avait d’égal que la sérénité du chef de l’Etat qui est plus que confiant dans le potentiel que recèle l’Algérie. Car et si aujourd’hui il est question uniquement de l’or, il ne faut pas perdre de vue le diamant, l’uranium, les terres rares etc. Notre pays est beau et très riche. Nous nous devons d’apprécier la chance que nous avons d’y vivre. Comment ? En retroussant sérieusement les manches et à nous mettre au travail le plus tôt possible. Les conditions de réussite sociale sont les meilleures au monde. Tous les Algériens peuvent faire fortune pour peu qu’ils s’en donnent la peine. En toute légalité. Hors de l’argent sale et du gain facile. Des manœuvres diaboliques ont tenté de nous mener dans la voie de l’anarchie et de la prédation pour mieux nous asservir de nouveau. Il faut avouer que nous avons failli y passer. Avant l’élection présidentielle du 12 décembre 2019, nous étions à deux doigts du précipice. C’est un miracle que cette élection se soit déroulée avant l’arrivée du Covid-19. Rappelons qu’à cette date, ce virus avait commencé à se propager en Chine. Certains diront que nous sortons du sujet. Mais parler de l’or sans son écrin serait incomplet. Il est normal que nous suscitions de la jalousie. Notre pays est le plus grand d’Afrique. Ses ressources naturelles vont de l’énergie solaire aux terres rares contenues dans le phosphate que nous nous apprêtons à exploiter, aux énergies fossiles en passant par les pierres précieuses citées plus haut. Notre armée est une puissance de la région. Notre population est au trois-quart composée de jeunes. Un potentiel aussi riche ne peut qu’attirer les prédateurs si nous donnons l’impression d’être incapables de le prendre en charge et d’en profiter. C’est en cela que la leçon de nos martyrs du 1er Novembre 1954 qui ont eu le génie de se lancer, presque les mains nues, à l’assaut de l’occupant qui était la quatrième puissance militaire à l’époque n’a pas été retenue. Le génie est dans la phrase laissée par Ben M’hidi : « Mettez la révolution dans la rue, le peuple la portera. » Les stratèges français n’avaient pas vu cet aspect! 

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