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C'est à n'y rien comprendre!

Certaines victimes pardonnent, devant les juges, sur le plan pécuniaire, mais exigent réparations et veulent tout simplement se substituer aux prérogatives du parquet, et attendent donc des peines d'emprisonnement!

Aujourd'hui, nous allons essayer de comprendre ce genre de victimes, qui, craignant que l'adversaire a des appuis au niveau des juridictions, courent à gauche et à droite, multiplient les interventions, en faisant appel aux magistrats voisins, aux copains des voisins, aux collègues de leurs amis «bien placés» pour se protéger de l'inculpé qui leur aurait ri au nez, leur faisant croire qu'il a des «connaissances», et que donc, il allait s'en tirer, avec la «bénédiction» de Dame justice! Salim. F. quarante et un ans, fonctionnaire dans une importante institution de l'État, est poursuivi de tentative de vol, fait prévu et puni par l'article 350 du code pénal. Cette fois-ci, il risque dix-huit mois d'emprisonnement ferme.
La juge est pressée den finir avec ce dossier somme tout simple, même si les faits sont très graves: «Alors, inculpé, qu'avez - vous à dire, je dirai même, sur ce qui vous est reproché, aujourd'hui?» dicte, presque, la magistrate.
Le détenu est enveloppé d'un «brouillard» descendu du délit commis par un inculpé entreprenant, mais point solide. Il va vite s'effondrer devant tant d'évidence. Ses nerfs l'ont laissé tomber, et la peine infligée n'était que justice. Pourtant, la victime a raconté, s'était plaint, pleurniché, demandé que justice soit faite, avant de se désister sur le plan... civil!
Le genre nouveau, de fantasques victimes qui surprennent un voleur en pleine action en train de ´´bricoler´´ la serrure d'une portière, les neutralisent, les remettent pieds et mains liés à la police, ou à la Gendarmerie nationale, déposent plainte auprès du parquet du coin, sont entendus sur procès-verbal rédigé en cinq exemplaires, sont confrontés à leurs bourreaux, parfois exigent réparations devant les éléments de la police judiciaire lesquels les prient de faire ces demandes devant le juge. Hélas, le jour de la vérité, des débats contradictoires, le jour où tout doit être dit, en présence de toutes les parties souvent assistées d'avocats qui ont tout préparé en vue d'aider la justice. Oui, les conseils dont ils sont leurs parfaits partenaires, sont souvent, déstabilisés lorsque certaines victimes retroussent les manches, déballent tout, exigent de lourdes peines de prison, mais, finalement se désistent «civilement». C'est à n'y rien comprendre! Elles pardonnent sur le plan pécuniaire, mais exigent réparations du côté de la justice, i.e. veulent tout simplement se substituer aux prérogatives du paquet, et attendent donc des peines de prison!
-««Je prie le juge d'être très sévère pour la peine de prison et d'éviter de lui infliger une... amende». Et puis quoi encore? Priver le Trésor public de gonfler ses caisses? Pas question pour certains magistrats qui choisissent d'accorder une peine d'emprisonnement avec sursis assortie d'une forte amende!

De Quoi j'me Mêle

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