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De l'électricité à l'audience

Un procès de viol où le père et un voisin sont, tour à tour, désignés, a fait que cet envol vers l'inconnu, a poussé la composition du tribunal criminel, à opter pour un complément d'informations!

L' affaire du jour avait trait à un «attentat à la pudeur et viol de la part d'un... père handicapé!». Ce dossier n'ira pas à la fin et le renvoi était utile pour l'esprit de justice! Un procès, ça va généralement jusqu'au bout, sauf s'il y a un élément nouveau, qui vient tout stopper!
Les débats furent pénibles, car on s'acheminait vers l'irréparable, après le revirement de la fille qui a crié que son papa n'y était pour rien, mais c'était plutôt le malsain voisin qui était le criminel! Les trois juges sont tout de même arrivés, grâce à la ténacité du conseil de l'accusé, à émouvoir les membres du tribunal criminel qui prendra finalement la décision la plus sage: le report à la prochaine session, et les magistrats ont dû prendre en considération le fameux adage qui dit mot à mot «qu'il est plus facile de libérer un accusé que de condamner un innocent». À l'audience, l'électricité était dans l'air, surtout au moment où la victime désigna en premier, son père, le quinquagénaire, F.D.C,comme premier responsable de son dépucelage, pour se rétracter bien plus tard et mettre à l'index, un jeune voisin E.D. 38 ans, chômeur, repris de justice, par-dessus le marché, puisqu'il avait écopé de 5 ans d'emprisonnement pour viol avec violences, sur B.M. 32 ans, en 2010! Elle reconnut, après mille dribbles, avoir entretenu une liaison durable avec l'autre présumé violeur, E.D. Blanchissant ainsi le papa, soulagé du poids de la honte! Cependant, E.D. n'a jamais été entendu, car l'arrêt de renvoi ne l'a jamais évoqué! Encore une entourloupe aux dépens de la loi qui veut qu'une personne non entendue par le juge d'instruction, ne peut en aucun cas être entendue en audience! Donc, durant les longs débats, Me Med Djediat, l'avocat de l'accusé, aura-t-il prêché dans le désert? Est-ce que ses légères démonstrations, gesticulations, articulations face aux membres du tribunal criminel auront le dessus? Selon les témoignages recueillis dans l'entourage de la famille S.H. cet acte n'a jamais eu lieu et n'existe que dans l'imaginaire de l'épouse qui aurait voulu, après la condamnation de monsieur, tout avoir pour elle: le domicile, le fric qui dort dans une banque, car l'accusé était un gros commerçant fortuné avant la maladie, qui l'a vu perdre, outre l'usage de ses membres supérieurs, la jambe gauche complètement paralysée! Le pactole serait-il le détonateur qui a déclenché la trouvaille de madame, plus jeune que son vieux mari, de 17 ans, plus âgé? Serait-ce la fillette qui a accusé le père, auteur de cet acte ignoble qui se serait déroulé un week-end, alors que la maman était partie voir sa grand-mère souffrante? Le hasard a voulu que la fille ne fût pas enceinte!
Cela aurait sonné l'hallali! Selon l'arrêt de renvoi, cette affaire qui a eu lieu en décembre 2020, fut d'abord cachée à l'entourage, de la victime, de crainte qu'un scandale sans précédent n'ait lieu, car la famille est très connue dans la région! On imagine mal les désagréments causés aux familles, heureusement, pas toutes au parfum à cette époque-là. Si la fille de 19 ans n'avait pas dénoncé le papa, cela aurait été le calme plat, jusque-là! Après de très longues et âpres délibérations, le tribunal criminel a opté pour un complément d'informations. Une sentence provisoire qui ne condamne pas le père très malade, qui a bénéficié de la liberté provisoire, un geste fort apprécié par le défenseur, libéré de toute contrainte et d'un poids sûrement lourd à porter en cette période de pandémie. 

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