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La vengeance d'une divorcée

H.O. la fille qui était, bel et bien majeure, et fraîchement divorcée, a laissé des plumes après avoir été surprise, en bonne compagnie avec deux jeunes oisifs.

Une fille a été découverte en petite tenue, dans un logement désaffecté, en train de «jouer» avec deux garçons réputés comme coureurs de jupons... S.G. et A.H. qui n'avaient que «ça» à faire avec une fille venue de son propre gré du bourg voisin, reconnurent les graves faits.
Il est vrai que cette femme livrée à elle-même depuis son divorce prononcé à ses torts en septembre 2020, s'adonne depuis, au racolage «semi-clandestin», si l'on peut s'exprimer ainsi, car elle prenait note sur son mobile ultra- moderne, de tous les rendez-vous «commerçants» avec les dévoyés, laissés- pour- compte, pour ainsi dire, frustrés.
Deux avocats, chacun avec le style qui lui est propre, ont pris d'assaut la citadelle du président de la section pénale du tribunal, qui avait une affaire de «racolage», un article de loi qui prévoit, outre «une amende, une peine de prison allant de 6 mois à 2 ans... fermes». Mouloud D. un jeune et élégant grossiste et Rochdi. B. un revendeur de fruits et légumes s'en voudront longtemps d'avoir «embarqué» pour quelques heures H.O.
Une très jeune femme divorcée, désespérée de 23 ans, sortie un vendredi d'octobre 2020 pour «punir» sa famille qui ne la porte pas tellement dans son coeur, ni encore moins «aux nues». Selon Me Fatiha Boudiaf, le défenseur de Rouiba, qui a tout dit, durant sa plaidoirie pour tenter de sauver son client Rochdi B. de l'infâme condamnation, lança: «C'est un délit provoqué.
C'est un dossier où il n'y a pas de victime qui a déposé plainte, à proprement parler puisqu'elle a d'abord souri en direction de mon client, lequel n'en a pas, dans un 1er temps, voulu et l'a ‘'passée'' à Rochdi, qui se trouvait chez lui vendredi vers les 12 heures 20, en train de ‘'zapper''!» s'est écrié Me Habib Benhadj, le second plaideur, qui a été précédé par le premier lequel s'est dit outré de voir son client passer les 30 jours en prison pour quelques bises et entendre la pseudo-victime demander le mariage.
En effet, H.O. a reconnu avoir perdu sa virginité depuis qu'une nuit de 2015, son propre beau-frère s'était glissé sous les draps, la prendre, la dépuceler et la violer. «Quelle a été la réaction de votre père?» demanda le juge qui apprit par la bouche de la dame que son beau-frère avait été déclaré persona non grata au «home» des parents de H.O.
Le procureur, n'a rien voulu savoir, surtout après que les deux inculpés eurent fortement nié avoir commis le délit de racolage! Pour lui, les deux inculpés ont, par geste, paroles et... regard procédé publiquement au racolage.
Mais le tournant du procès, était arrivé au moment où la jeune femme divorcée, avait appris au tribunal qu'elle avait attendu patiemment Rochdi B. à l'arrêt du bus pour passer la nuit avec lui dans le garage familial, situé à l'autre bout de la ville.
Les deux défenseurs s'attarderont sur l'absence de racolage et Me Boudiaf ira plus loin pour réévoquer le non- viol d'H.O. «Mais plutôt d'un consentement des trois personnes dont H.O. une femme divorcée qui a voulu se venger sur le destin qui en a fait une pestiférée, car nous connaissons l'état d'esprit qui anime les voisins prêts à rigoler au nez de toute personne qui a un rapport avec le sexe! Et ce n'est pas propre aux Algériens!» poursuit l'avocate. S'adressant à H.O. le conseil murmura, sans la regarder:
«Vous aviez osé parler de viol par Rochdi, alors que vous apprenez au tribunal que vous aviez suivi les deux garçons.» Ils baissent la tête, tout comme H.O. qui, pour la 1ère fois depuis le début du procès, a la face rouge, puis, violette, pour redevenir rouge sang, lorsque le procureur réclamera une peine de prison ferme de 18 mois, outre une amende de 10 000 dinars aux deux gus, qui seront condamnés tout de même à une peine de prison de 2 mois avec sursis, le tribunal ayant retenu la provocation et le consentement de la victime.
Le papa d'H.O. avait, depuis une heure, quitté, le regard vitreux, les oreilles basses, confus, honteux même, la salle d'audience, le tribunal et la ville, pour le village où il créchait.

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