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Le policier ne voulait rien savoir

Abassi. G. est un futur papa, qui attendait, le feu quelque part, de l'être dans les minutes arrivantes...

Le tribunal faisait le plein, ce mercredi matin, gris de la fin novembre 2021, le 24 précisément, alors que la température avait augmenté dès l'aurore, dans la région.
Les voisins de l'inculpé Abbés. G. voulaient assister aux débats qui mettront aux prises le juge, d'une part, et le procureur, d'autre part, qui se trouve être le «protecteur», le défenseur, l'avocat et le bouclier, en toutes circonstances, de la police!
Le parquetier va certes, faire son devoir de défenseur de la société, mais surtout s'accrocher à son rôle, soutenir la victime qui se trouve être un membre de la police dont il est le chef! Devant la clinique où madame Abassi était hospitalisée, en cas de difficultés dans l'accouchement. Devant l'entêtement du flic, à ne pas laisser le mari entrer, car le règlement de l'établissement, le recommande, le jeune époux, emporté par l'impatience de prendre dans ses bras le poupon et d'assister madame, s'accroche «bêtement» et violemment avec un flic qui se trouvait dans l'exercice de ses fonctions! Dans le chapitre V: Crimes et délits commis par les particuliers contre l'ordre public. Section I: Outrages et violences à fonctionnaires et institution de l'Etat. L'article 144 (loi du 109 du 26 juin 2001) prévoit une peine d'emprisonnement de deux mois à deux ans et d'une amende de 1000 à 500000 da ou l'une de ces deux peines seulement, quiconque, dans l'intention, de porter atteinte à leur honneur, à leur délicatesse ou au respect dû à leur autorité, outrage dans l'exercice de leurs fonctions ou à l'occasion de cet exercice, un magistrat, un fonctionnaire ou un officier public, un commandant ou un agent de la force publique, soit par paroles, gestes, menaces, envoi ou remise d'objet quelconque, soit par écrit, ou dessin, non rendu public...» Mais pour avoir écopé d'une peine d'emprisonnement ferme de cinq (5) ans au tribunal, le juge unique a choisi d'ajouter les coups et blessures volontaires, fait prévu et puni par l'article 264 du Code pénal, qui entre dans le chapitre des «violences volontaires», et issu de la loi n° 06-23 du 20 décembre 2006).
Cet article n'est nullement un cadeau car il prévoit la grande peine de Cinq ans! Ce qui explique qu'à Bir Mourad Raïs, le juge a fait son boulot en donnant le maximum de la peine de l'article 264! Cependant, le trio de juges de la cour d'Alger, a préféré dans le juste milieu en tapant fort sur l'auteur de l'incident qui avait renversé la «marmite» aux alentours de la clinique d' Hydra (Alger) par le boucan qu' il a soulevé, en voulant absolument que le flic de faction au portail de l'établissement hospitalier, fermât les yeux, et le laisser entrer voir sa chérie de femme, en attente d'accouchement. Finalement, le pauvre Abassi passera la nuit de l'accouchement en taule avant d'y retourner 11 jours plus tard, pour une durée de trois ans fermes pour outrages, coups et blessures sur agent de police dans l'exercice de ses fonctions, sans pardonner le jour du procès en première instance!
L'incident a eu lieu depuis un bon moment, et le condamné se trouve à plus de 300 km du domicile conjugal. L'épouse étant un cadre dans une entreprise publique, est obligée, depuis, de se farcir près de 740 km, tous les 15 jours pour le fameux panier des détenus. Elle n'attend plus rien, de la justice, sauf, une salvatrice grâce présidentielle le 5 juillet 2022, prochain. Il aura tout de même passé 16 mois en taule, le temps pour lui, à l'avenir de ne plus se prendre pour «Maciste» ou «Antar Ibn Cheddad» du XXIe siècle! Un drame qui n'aurait jamais dû arriver si le pauvre monsieur avait évité l'incident qui l'a envoyé à l' ombre pour un bon bout de temps.
Le mieux aurait été pour ce cadre de respecter le règlement intérieur de la clinique, de retourner gentiment, chez lui, ou d'attendre qu'une infirmière vienne lui annoncer la bonne nouvelle.

De Quoi j'me Mêle

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