Les déboulés de Fafa Sid Lakhdar
Fafa Sid Lakhdar est une immense magistrate qui préside actuellement aux destinées des droits de l’homme. Après plus de 40 ans au service exclusif de la magistrature, la voilà aux pieds des droits de l’homme, dans le sens le plus noble du terme. La magistrate qu’était cette sublime dame, a fait qu’elle mordait fort sur tout ce qu’elle voulait obtenir légalement, sans piston, ni interventionnisme aucun. Toutes les demandes qui allaient en droite ligne avec le respect de la loi, crevaient au seuil du portail des hauteurs d’El Biar (Alger). Elle continuait à introduire demande sur demande, avec l’espoir que l’une d’elles allait bien aboutir !
Déjà en 1997, lorsqu’elle fut éconduite lors de sa demande en bourse en vue d’élargir ses connaissances en matière d’enrichissement pour le compte du Centre international pour l’enseignement des droits de l’homme dans les universités, elle ne se découragea point et préféra attendre une meilleure opportunité pour gravir les marches ! Du pénal à l’administratif, en passant sur le civil, foncier, le maritime, le statut personnel, la criminelle, Fafa a touché à tout ! Elle débuta dans le secteur, au premier tribunal administratif d’Alger, sis à Bir Mourad Raïs, une juridiction qui soulagera, enfin, du moins, la justice et Alger de tous les problèmes inhérents à l’administration. Fafa était dans son élément. Elle a souffert la pauvre juge qui a dû dire « non » à des dizaines et des dizaines de demandeurs de faveurs où l’injustice était criarde. C’est tout à son honneur car elle aime par-dessus tout s’allonger le soir dans son lit douillet et dormir à poings fermés. Elle avait sans doute peur des cauchemars, et pour ne jamais en faire, elle marchait droit. Oui, cette magistrate veut quitter la justice la tête haute et le port droit. Et là où elle est arrivée, c’est le point culminant ! Elle peut partir à tout moment rassurée et comblée d’avoir laissé derrière elle une trace indélébile d’une admirable magistrate surtout propre, sur tous les plans qui a fait que lorsqu’elle était élue à un poste donné par ses pairs, elle était ravie, à un point inimaginable.
