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S.O.S., papa !

Souilah a divorcé avec pertes et fracas. Il laissera derrière lui la haine, et pas que. Mme Chamia-Baya sort ses griffes… Seulement, au milieu de ce drame, il y avait cinq mômes.

Un couple s’est âprement disputé avant que M. ne prenne la très grave décision de déposer, un matin de la fin de décembre 2024, Mme et les cinq gamins en bas âge, chez Souilah.D. Son oncle paternel qui est en même temps, le beau-père et le pépé des gamins. Vous aviez pris le gros risque de mettre votre famille dehors, laissant derrière vous, des remous au sein des familles, et en outre, une grosse haine réciproque.» Commença le juge, qui ne voulait en aucun cas dramatiser l’action du père, probablement remonté contre sa femme.
Cette dernière, selon les voisins qui avancèrent ces propos sous serment, avait un bizarre comportement.
«Tous les soirs, Elle criait, hurlait, insultait son époux, et poussait même, de sinistres hurlements qui agaçaient le voisinage immédiat !»
En effet, l’épouse n’a plus voulu revoir son ex- mari qui, par mesure de rétorsion, n’a pas voulu «rendre visite à ses bambins depuis plus de dix-sept mois» ! Un drame de grande envergure, qui se joua là, au pupitre de Mansour, le jovial président de la section «des affaires familiales» du tribunal de Sidi-M’hamed - Alger.»
L’ex-dame dépose plainte contre Ali-Bey. D. qui a manifesté sa colère car, il a constamment gardé sur lui, les récépissés de retours des mandats. Et pourtant, si l’homme ne fait pas cas des sentiments des enfants privés d’amour paternel, il devrait penser au code pénal qui, à travers l’article 330 (loi n°06-23 du 20décembre 2006), dispose que : «Sont punis d’un emprisonnement de deux (2) mois à (1) un an et d’une amende de 25000 DA à 100000 DA : 1/ Le père ou la mère de famille qui abandonne, sans motif grave pendant plus de deux (2) mois, la résidence familiale et se soustrait à toutes ses obligations d’ordre moral ou d’ordre matériel résultant de la puissance paternelle ou de la tutelle légale; le délai de deux mois ne pourra être interrompu que par un retour au foyer impliquant la volonté de reprendre définitivement la vie conjugale...
2/ le mari qui, sans motif grave, abandonne volontairement, pendant plus de deux mois, sa femme la sachant enceinte ;
3/le père ou la mère que la déchéance paternelle soit ou non prononcée à leur égard, qui compromettent gravement, par de mauvais traitements, par des exemples pernicieux d’ivrognerie habituelle ou d’inconduite notoire, par un défaut de soins, ou par un manque de direction nécessaire, soit la santé, soit la sécurité, soit la moralité de leurs enfants ou d’un ou plusieurs de ces derniers, livrés à eux-mêmes.
Pour les 1er et deuxième cas prévus par cet article, la poursuite n’est exercée que sur plainte de l’époux abandonné. Le pardon de la victime met fin aux poursuites pénales.» Le procureur, lui, s’amusera à jouer à l’arbitre conciliant, devant ce véritable drame, «et personne ne doit sous-estimer cette fâcheuse situation.
Les termes les plus chauds de cet article ne pourront jamais refroidir et adoucir la plaie de la déchirure de la famille partie en morceaux. Et le plus grave, quel est l’avenir des enfants ? Cinq ! Svp ! Ce n’est pas rien, c’est un poids pour la société et un poids très lourd à supporter» S’écria le représentant du ministère public qui flétrira ce genre de comportement, qui va laisser sur le carreau cinq innocentes victimes.

De Quoi j'me Mêle

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