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Une arme nommée : Granito

Lorsque deux voisins-adversaires, se rencontrent seuls dans les escaliers, c’est un peu la flamme qui frôle l’essence !

Les faits, graves et têtus, sont narrés à la barre, à tour de rôle par la victime et le prévenu. Selon l'arrêt de renvoi, il est nettement apparu que les deux antagonistes n'ont jamais pu dire au tribunal le pourquoi de la rixe, qui s'est achevée dans le sang qui a coulé du crâne de la victime! Un dimanche matin, se dirigeant vers son lieu de travail assez tôt, Mahdi rencontre Ismail sur les marches d'escalier. Pour des raisons que tout le monde ignorait, il est bousculé, mais Mahdi reste debout avec l'impression d'avoir été humilié. La réaction du bousculé fut immédiate et coupante! «Quand il m'a bousculé, j'ai vu rouge et sans me contrôler, je me suis servi de ma main droite, et je l'ai repoussé. Il est retombé sur la tête sur un morceau de granito. Je jure sur mon honneur que je ne l'ai pas agressé!», ne cessait de clamer l'inculpé de coups et blessures ayant entraîné un arrêt de travail de 30 jours. Le légiste n'a pas pu innover, en délivrant un certificat médical aussi salé! C'est dire si les coups reçus par Ismail, étaient durs! Coincé par l'inculpation, Mahdi n'a pas pu aller plus loin dans son explication devant le trio de juges de la cour d'Alger, tout en ignorant qu'il risquait gros avec cette affaire d'agression dans les escaliers, surtout si la cour appliquait les termes de l'article 264 du Code pénal, (Loi 06-23 du 20 décembre 2006). Effectivement, la juge unique du tribunal, a tranché en son âme et conscience l'affaire quia abouti à la condamnation de l'inculpé Mahdi, qui croyait a tort, qu'en se cramponnant à l'idée de répéter au tribunal qu'Ismail n'était qu'un vulgaire truand; le verdict aller changer de direction! Mal lui en prit! Aujourd'hui, c'est Mahdi, l'inculpé de coups et blessures, et que la victime n'était autre qu'Ismail! C'était même dur et insupportable pour lui de vivre une telle situation! En appel, malgré l'apport d'une avocate et la énième répétition qu'Ismail, la victime n'était autre que le vulgaire malfrat, récidiviste, le jugement fut confirmé par la cour d'Alger. Il ne restait plus au malheureux condamné qu'à introduire un pourvoi. Ayant bénéficié de la liberté provisoire au tout début de l'affaire, Mahdi se voyaitLes faits, graves et têtus, sont narrés à la barre, à tour de rôle par la victime et le prévenu. Selon l'arrêt de renvoi, il est nettement apparu que les deux antagonistes n'ont jamais pu dire au tribunal le pourquoi de la rixe, qui s'est achevée dans le sang qui a coulé du crâne de la victime! Un dimanche matin, se dirigeant vers son lieu de travail assez tôt, Mahdi rencontre Ismail sur les marches d'escalier. Pour des raisons que tout le monde ignorait, il est bousculé, mais Mahdi reste debout avec l'impression d'avoir été humilié. La réaction du bousculé fut immédiate et coupante! «Quand il m'a bousculé, j'ai vu rouge et sans me contrôler, je me suis servi de ma main droite, et je l'ai repoussé. Il est retombé sur la tête sur un morceau de granito. Je jure sur mon honneur que je ne l'ai pas agressé!», ne cessait de clamer l'inculpé de coups et blessures ayant entraîné un arrêt de travail de 30 jours. Le légiste n'a pas pu innover, en délivrant un certificat médical aussi salé! C'est dire si les coups reçus par Ismail, étaient durs! Coincé par l'inculpation, Mahdi n'a pas pu aller plus loin dans son explication devant le trio de juges de la cour d'Alger, tout en ignorant qu'il risquait gros avec cette affaire d'agression dans les escaliers, surtout si la cour appliquait les termes de l'article 264 du Code pénal, (Loi 06-23 du 20 décembre 2006). Effectivement, la juge unique du tribunal, a tranché en son âme et conscience l'affaire quia abouti à la condamnation de l'inculpé Mahdi, qui croyait a tort, qu'en se cramponnant à l'idée de répéter au tribunal qu'Ismail n'était qu'un vulgaire truand; le verdict aller changer de direction! Mal lui en prit! Aujourd'hui, c'est Mahdi, l'inculpé de coups et blessures, et que la victime n'était autre qu'Ismail! C'était même dur et insupportable pour lui de vivre une telle situation! En appel, malgré l'apport d'une avocate et la énième répétition qu'Ismail, la victime n'était autre que le vulgaire malfrat, récidiviste, le jugement fut confirmé par la cour d'Alger. Il ne restait plus au malheureux condamné qu'à introduire un pourvoi. Ayant bénéficié de la liberté provisoire au tout début de l'affaire, Mahdi se voyait mal embarqué, 2 ans et demi, après les faits. Et comme la justice a le bras long, la Cour suprême n'a pas cassé et renvoyé le dossier. Il ne restait plus à Mahdi N. de se rendre à l'évidence, se mettre à la disposition de la justice et payer sa faute, par un 6 mois d'emprisonnement ferme!
A.T. mal embarqué, 2 ans et demi, après les faits. Et comme la justice a le bras long, la Cour suprême n'a pas cassé et renvoyé le dossier. Il ne restait plus à Mahdi N. de se rendre à l'évidence, se mettre à la disposition de la justice et payer sa faute, par un 6 mois d'emprisonnement ferme!

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