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Viol ou attouchements?

Une étrange et dramatique histoire d’inceste a été examinée par le tribunal criminel, la semaine dernière. Que de rebondissements!

Une brave famille apparemment propre, a été secouée le trimestre passé, par une nouvelle qui a fait le tour de la cité d'une belle ville de la Mitidja, où les gens vivotent, là, tranquilles, calmes, s'adonnant comme tout le monde, à des blagues qui permettaient aux habitants de rigoler un bon coup, jusqu'au jour où une jeune fille, arriva en trombe, accusa le papa de l'avoir violée!
Un véritable gros noeud qu'il était difficile de dénouer, tant l'affaire était pleine de rebondissements, durant des débats tenus à huis clos! Mais de pareils et étouffants rebondissements coupèrent dans un 1er temps, le souffle aux membres du tribunal criminel. Cependant, au cours des débats, ils réussirent à surmonter l'épreuve des retournements de situations. L'inceste est un acte dévastateur dans l'hypothèse qu'il soit découvert ou dénoncé! Surtout que ce délit est prévu et puni par l'article 337 - (ordonnance n°75-47 du 17 juin 1975) qui dispose : «Sont considérés comme incestes, les relations sexuelles entre: 1°) parents en ligne descendante ou ascendante;
2°) frères et soeurs germains, consanguins ou utérins; 3°) une personne et l'enfant de l'un de ses frères ou soeurs germains, consanguins ou utérins ou avec un descendant de celui-ci;
4°) la mère ou le père et l'époux ou l'épouse, le veuf ou la veuve de son enfant ou d'un autre de ses descendants;
5°) parâtre ou marâtre et le descendant de l'autre conjoint; 6°) des personnes est l'une l'épouse ou l'époux d'un frère ou d'une soeur.
La peine est de dix à vingt ans de réclusion dans les 1er et 2ème cas, de 5 à 10 ans d'emprisonnement dans le 3ème, 4ème, 5ème cas et de 2 à 5 ans dans le 6ème cas. Dans tous les cas, si l'inceste est commis par une personne majeure, avec une personne mineure de 18 ans la peine infligée à la personne majeure sera obligatoirement supérieure à celle infligée à la personne mineure.
La condamnation prononcée contre le père ou la mère comporte la perte de la puissance paternelle ou de la tutelle légale.»
Des retournements, dont les échos sortirent même jusque dans la rue par on ne sait quel subterfuge. Ils sont tout de même arrivés, grâce à la ténacité du conseil de l'accusé, a émouvoir les membres du tribunal criminel qui prendront, finalement, la décision la plus sage, notamment les trois juges professionnels qui ont dû prendre en considération le fameux adage qui dit mot à mot «qu' il est plus facile de libérer un accusé que de condamner un innocent.»
À l'audience, l'électricité était dans l'air, surtout au moment où la victime désigna son père comme premier responsable de sa grossesse, pour se rétracter bien plus tard et mettre à l'index, un jeune voisin G.S. Vingt-cinq ans, chômeur, repris de justice, par-dessus le marché, puisqu'il a écopé de cinq ans d'emprisonnement pour viol avec violences sur A.N. trente ans, en 2008! Elle reconnut, après mille dribbles, avoir entretenu une liaison durable avec l'autre présumé violeur, G.S. Qui n'a jamais été entendu, car l'arrêt de renvoi ne l'a jamais évoqué!
Encore une entourloupe aux dépens de la loi qui veut qu'une personne non entendue par le juge d'instruction, ne peut en aucun cas être entendue par le tribunal criminel! Donc, durant les longs débats, l'avocat de l'accusé aura-t-il prêché dans le désert? Est-ce que ses démonstrations,gesticulations, articulations face aux membres du tribunal crminel auront le dessus? Selon les témoignages recueillis dans l'entourage de la famille S.H. cet acte n'a jamais eu lieu et n'existe que dans l'imaginaire de l'épouse qui aurait voulu, après la condamnation de monsieur, tout avoir pour elle: le domicile, le fric qui dort dans une banque, car l'accusé était un gros commerçant fortuné avant la maladie, qui l'a vu perdre, outre l'usage de ses membres inférieurs, la jambe gauche complètement paralysée!
Le pactole serait-il le détonateur qui a déclenché la trouvaille de madame, plus jeune que son mari de quinze ans? Serait-ce la fillette qui a accusé le père, auteur de cet acte ignoble qui se serait déroulé un week-end, alors que la maman était partie voir sa grand-mère souffrante?
Le hasard a voulu que la fille ne fût pas enceinte! Cela aurait sonné l'hallali! Selon l'arrêt de renvoi, cette affaire a eu lieu en avril 2022, fut d'abord cachée à l'entourage, de la victime, de crainte d'un scandale sans précédent n'ait lieu, car la famille est très connue dans la région! On imagine mal les désagréments causé aux familles, heureusement, pas au parfum à cette époque-là. Si la fille de dix-neuf ans n'avait pas dénoncé le papa, cela aurait été le calme plat, jusque-là!

De Quoi j'me Mêle

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