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Mobilisation des ressources pour le développement

Le programme de développement durable est la feuille de route du «Pacte pour l'avenir» adopté par l'Assemblée générale des Nations unies lors de sa session de septembre 2024. Les pays membres des Nations unies qui ont souscrit à ce Pacte, dont l'Algérie, conviennent de combler le déficit de financement des Objectifs de développement durable (ODD), que connaissent de nombreux pays, en prenant des mesures appropriées dont certaines dépendent de chaque pays et d'autres d'une coopération bilatérale ou multilatérale. L'Algérie a agi à ces différents niveaux pour assurer le financement des ODD au niveau national.
Que prévoit «le Pacte pour l'avenir» dans ce domaine? Il appelle à mobiliser des ressources et des investissements importants et adéquats provenant de toutes les sources en faveur du développement durable. À cet effet, les pays développés sont requis d'élargir et d'honorer les engagements pris en matière d'aide publique au développement (APD), de consacrer 0,7% de leur revenu national brut à l'APD et entre 0,15% et 0,20% à l'aide aux pays les moins avancés.
L'ensemble des pays est appelé à intensifier les efforts en cours pour prévenir et combattre les flux financiers illicites, la corruption, le blanchiment d'argent et l'évasion fiscale, éliminer les paradis fiscaux et récupérer et restituer les avoirs provenant d'activités illicites.
Le Pacte recommande à chaque pays de créer un environnement réglementaire et un climat plus propice aux investissements à l'échelle nationale et internationale, et de miser aussi sur une utilisation catalytique des financements publics.
Il faudrait par ailleurs mobiliser toutes les sources de financement, nationales et internationales pour accroître les investissements dans le développement des capacités de production, l'industrialisation inclusive et durable, les infrastructures et la transformation économique structurelle, la diversification et la croissance.
Le Pacte souligne l'intérêt d'encourager une augmentation des investissements du secteur privé dans le domaine du développement durable, notamment par des mécanismes de financement et des partenariats inclusifs et novateurs.
Le Pacte plaide également pour réformer le système de commerce multilatéral, réglementé par l'Organisation mondiale du commerce, non discriminatoire, ouvert, juste, inclusif, équitable et transparent pour une plus grande contribution à la réalisation des objectifs du développement durable.
À cet effet, cette réforme devra favoriser la promotion des exportations grâce un accès préférentiel des marchés pour les pays en développement et un traitement spécial et différencié ciblé pour les moins avancés d'entre eux, et ce, afin de dégager des ressources suffisantes pour assurer un développement durable dans ces pays. L'Algérie pour sa part a intégré les perspectives ainsi tracées par «le Pacte pour l'avenir» en mobilisant et en orientant ses ressources dans un plan de relance économique mettant l'accent sur le développement durable. C'est ainsi qu'en matière de finances, les principaux axes retenus sont:
-La réalisation d'investissements viables et rentables pour l'État, susceptibles de réduire le déficit budgétaire et de participer à relance de l'économie;
-L'élargissement de l'assiette fiscale en vue d'accroître les recettes ordinaires;
-La baisse de la pression fiscale et des charges fiscales pour permettre le développement des entreprises viables porteuses de projets générateurs de valeurs ajouté;
-L'accélération des réformes du système des finances publiques, bancaire, des marchés financiers et des assurances permettra d'améliorer le climat des investissements, de maîtriser la dépense budgétaire et de constituer un des leviers pour le financement de l'activité productive;
-La lutte contre le marché informel de la devise par la prise de mesures pour limiter le marché parallèle de change;
-La captation de la masse monétaire circulant dans le secteur informel par la restauration de la confiance du citoyen en ses institutions financières et bancaires;
-Le lancement de la finance alternative. La formule islamique permettra d'attirer les fonds en dehors du système bancaire;
-La densification du réseau bancaire et celui des assurances pour assurer les mêmes prestations sur tout le territoire national.
Le financement du plan de relance économique est assuré pour l'essentiel par les ressources propres.
Disposant de l'ordre de 70 milliards de réserves de change, les pouvoirs publics puisent dans les recettes d'hydrocarbures et les revenus du secteur de l'agriculture et excluent le recours à l'endettement extérieur ou au financement non conventionnel pour le financement de ce plan, tout en approuvant la possibilité de partenariat avec d'autres pays, selon les principes de l'équilibre des intérêts et de la réciprocité.
Il faut ajouter à cela les mesures d'économie arrêtées, notamment en matière de rationalisation de la dépense publique et de contraction des importations. Des progrès restent à faire dans le choix des projets à financer sur la base de critères de rentabilité économique, financière et sociale. L'allocation rationnelle des ressources doit privilégier tout investissement qui contribue à réduire la dépendance économique, à assurer la réduction des importations, la promotion des exportations et une meilleure intégration de l'économie. De même que le partenariat public-privé (PPP) en tant que mode de réalisation et de financement du développement durable doit être fortement encouragé à l'avenir.

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