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Festival international du cinéma d'Alger

25 Films en compétition

Une belle programmation, des plus étoffées, marquée de nouveautés, attend le public cinéphile et cela, à partir du 2 au 10 décembre 2022, à Riadh El Feth, mais aussi à la cinémathèque d'Alger et ailleurs...

La onzième édition du Festival international du cinéma d'Alger, dédié au film engagé, revient cette année après deux ans d'interruption suite à la pandémie du Coronavirus.
60 films dont 25 en compétition, cinq en avant-premières, six focus, 23 films algériens, master class et cinq lieux prévus, sont les chiffres de cette édition. Un retour en force avec un bond quantitatif et qualitatif aussi. «Une programmation étoffée d'autant que cette édition coïncide avec la célébration du 60eme anniversaire de l'indépendance de notre pays.» soutiennent les organisateurs, à savoir Zehira Yahi présidente du festival et Ahmed Bejdaoui, directeur artistique du festival. Pour décliner ce programme, un point de presse s'est tenu, hier matin, à la salle Frantz Fanon, rappelant que ce festival, malgré les embûches et les épreuves dues essentiellement au manque de budget, a réussi à s'imposer ces dernières années comme un festival de cinéma des plus incontournables d'Algérie fédérant de plus en plus de prestigieuses personnalités du 7eme art du monde entier. Ainsi, c'est le long métrage «EL Gharib» d'Ameer Fakher Eidin (Palestine/Syrie), récemment récompensé au festival du Caire, qui fera l'ouverture. La clôture, quant à elle, sera assurée par le long métrage «La Dernière reine d'Alger» de Damien Ounouri et Adila Bendimerad, un film déjà récompensé à la Mostra de Venise, qui poursuit actuellement son bonhomme de chemin dans les festivals du monde.

De très bons films à l'affiche
Côté compétition, le film algérien «Argu» concourt dans la catégorie fiction aux côtés de nombreux films dont «Limbo» de Ben Sharrock, «Nameless» (les anonymes) de Mutiganda Wa Nkuda, «De nos frères blessés» de Cisterne Hélier, «The perfect Patient» de Mikael Hafstrom et «200 metres» d'Ameen Nayfeh. Présidé par Merzak Allouache, le jury dans cette section est composé de Denise Brahimi née Chapuis, Helene Peugnieu, Ossama Abdelfattah et Catherine Ruelle. Côté documentaire on citera, notamment «Hummus, a story of apprpriation» d'Abood lafi, (Palestine/USA), «Non aligned» (scènes of labudovic's Reels) de Mila Turajilic, «Radio Al Salam» de Xavier De lauzanne, «Deux boîtes oubliées-un voyage au Vietnam» de Cecilia Mangini et Paola Pisanelli...Présidé par Ali Fateh Ayadi, le jury du documentaire est composé quant à lui de Sophie Bachelier, Kita Bauchet, Andrey Diarra et Lucas Peretti. Côté courts métrages, parmi les onze films en compéption, on citera «Boumla» de Yazid Yettou, «Il reviendra» de Youcef Mehsas, «Toute la nuit» de fayçal Hammoum, «Sard» de Zeïna Ramadan, «Au plaisir, les ordures!», de Romain Dumond, «Bridge» de Shawki Boukef, «Tchebtchaq Marikan» dAmel Blidi et «Miss» (La petite) d'Amira Géhanne Khalfallah. Présidé par Saïd Mahdaoui, le jury court métrage est composé pour sa part de Amina Abdoulaye-Mamani, Fadila Ettayeb-Mehal, Chakib Taleb-Bendiab et Belkacem Moulay. Figurent aussi au programme cinq avant-premières. On citera «Saint-Omer» d'Alice Diop, «Nos frangins» de Rachid Bouchareb, «Cuentos de un dia mas» (contes d'un jour de plus) de Fernando Pérez, «El-Aâlya» de Merzak Allouache et «Wanibik3» de Rabah Slimani.

Six focus thématiques en nouveauté
La nouveauté de cette onzième édition est constituée par les six focus qui viendront enrichir le programme du festival international du cinéma d'Alger. Autour de quelques films reliés par une thématique commune, ils se présenteront sous la forme de séances animées par un ou plusieurs intervenants, comme des ciné-clubs éphémères. Le focus du 60eme anniversaire de l'indépendance se penchera sur des films d'auteurs étrangers qui portent un regard sur l'Algérie dont deux en cours de production. L'un réalisé par Djamel Bendedouche, intitulé «Capitaine Valchanov» (extraits) et le second, «Deux vies pour l'Algérie (extraits) de Jean Asselmeyer et Sandrine-Malika Charlemagne. Outre un focus sur l'environnement, un focus intitulé «Retrouvailles» qui se déroulera à partir du 03 décembre à la cinématique, portera, notamment sur le film documentaire «Les mains libres» d'Enio Lorenzini, «Archie Sheep chez les Touareg» de Ghaouti Bendedouche et «Tahia ya Didou» de Mohamed Zinet. Un focus «Découvertes» portera quant à lui sur des films algériens déjà projetés et d'autres inédits. On citera «Cilima» film documentaire d'Aïssa Ben Saïd, le documentaire «Janitou» d'Amine Hattou, le long métrage-fiction» «Soula» de Salah Issaâd, «Halim Raâd» de Mohamed ben Abdallah, le court métrage- fiction «Hypnotisia» de Marwane Lakhdar-Hamina et enfin le court métrage- fiction «Le Chant de la sirène» d'Arezki Larbi. Ce focus se tiendra à partir du 06 décembre à la cinémathèque. Un focus «Cinéma, mémoire et résistance» portera, notamment sur la Palestine et les camps de refugiés sahraouis, et ce, dans «Wanibik» de Rabah Slimani qui sera projeté en avant- première. On citera aussi les films «Voix murés» de Mehdi Belmecheri, «Silkthreads» de la Palestinienne Walaa Saâda et «El Precio de la Belleza» de Ahmed Mohamed Lamine de la République sahraouie. Ce focus se tiendra quant à lui à partir du 06 décembre à la cinémathèque.

Rencontres et master class
Un focus femmes se tiendra quant à lui à partir du 08 décembre au Palais de la culture. Parmi les films qui seront projetés dans ce cadre, on citera «Leur Algérie» de Lina Soualem, «À Mansourah, tu nous as séparés» de Dorothée-Myriam Kellou, «Fella» de Bella Attia, «Usure» de Ludmila Akkache, «Vine leaves» de Dina Amin, «La soeur de quelqu'un» de Kady Traoré et «La famille» (El-Aâlya). Comme chaque année, le festival aura une pensée pour tous les faiseurs d'images qui nous ont quittés et rendra hommage aussi à une figure spéciale du 7eme art. Cette année il s'agit de Shashat pour le cinéma de femmes. Il s'agit d'une Fondation ou Institution nationale palestinienne indépendante qui active pour le cinéma de femmes. Depuis sa création en 2005, elle oeuvre au développement et au renforcement du cinéma féminin palestinien, eu égard au rôle central des femmes dans l'essor d'une production culturelle moderne et créative où les questions sociales sont mises en avant, étant donné leur importance au coeur du processus de développement durable.
À propos du financement de ce festival qui, rappelons-le est gratuit et ouvert au public, Ahmed Bedjaoui remerciera l'Onda, le «gros sponsor sans qui le festival ne pouvait se tenir dans ces conditions». À noter que le programme comprend aussi une rencontre animée par Chergui Kherroubi sur le documentaire et la fiction, un master class sur l'environnement et un autre sur le métier d'acteur qui sera pour sa part encadré par les comédiens Lina Khoudri, Réda Kateb et Samir Guesmi. Un très bon programme en somme!

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