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Tizi ouzou

Clôture du salon Djurdjura du livre

Le rideau est tombé sur le salon Djurdjura du livre organisé par la direction de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou.

Après une semaine au cours de laquelle le livre et les écrivains ont été à l’honneur dans la ville de Tizi Ouzou, la 12ème édition du salon Djurdjura du livre a été clôturée, jeudi dernier, avec la tenue d’une cérémonie au cours de laquelle les écrivains et éditeurs participants ont été honorés. Le rideau est donc tombé sur le salon Djurdjura du livre organisé par la direction de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou, qui a tenu à maintenir cet événement, malgré toutes les difficultés rencontrées pour ce genre de salon, car le livre est devenu ces dernières années le parent pauvre de la culture, faut-il encore le rappeler. Malgré ce constat incontestable, les organisateurs de la direction de la culture de Tizi Ouzou et ceux de la Maison de la culture ont réussi le pari en offrant au public un espace entièrement dédié au livre et à la lecture. En plus de l’exposition-vente de livres organisée au niveau du théâtre de verdure Abdellah-Mohia, mitoyen de la Maison de la culture, la direction de la culture a innové, cette année, en offrant tout l’espace des expositions de la Maison de la culture Mouloud-Mammeri à des dizaines d’écrivains, aussi bien en langue amazighe, arabe que française. Ces derniers y ont élu domicile pendant six jours et ont pu dédicacer leurs livres, tout en rencontrant aussi bien des lecteurs que d’autres auteurs. Des écrivains comme Chérif Lasheb, Ali Hadjaz, Brahim Tazagahrt, Youcef Merahi, Mohammed Attaf, Ahmed Nekkar, Mohand Arkat, Kahina Temzi, Lynda Chouiten, Abderrahmane Yefsah et tant d’autres ont participé à ce salon du livre avec une grande disponibilité. Même si l’affluence des visiteurs n’a pas été grandiose, il n’en demeure pas moins que les auteurs ont pu profiter entièrement de cet évènement qui constitue pour une bonne partie des écrivains y ayant participé une véritable aubaine afin d’acquérir de nouvelles expériences surtout en rentrant en contact avec leurs confrères, amoureux de l’écriture.
En outre, la presque totalité du programme tracée par la direction de la culture, concernant notamment les conférences et les ateliers a été exécutée. Aussi, la participation de la wilaya de Laghouat, invité d’honneur de ce Salon, a été une réussite et une expérience qui servira de modèle pour d’autres wilayas à inviter lors des prochaines éditions du salon Djurdjura du livre. Lors de la cérémonie de clôture qui a eu lieu jeudi dernier à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri, un bilan positif de ce salon du livre a été établi par les participants et par les organisateurs à commencer par Nabila Goumeziane, directrice de wilaya de la culture qui a tenu d’ailleurs à remercier tous ceux qui ont contribué de près ou de loin au succès de cet événement littéraire.
Nabila Goumeziane a, en outre, exprimé sa gratitude à tous les écrivains qui ont apporté leur touche à ce salon, ainsi qu’aux éditeurs sans lesquels cette rencontre n’aurait pas eu lieu bien entendu. Il faut rappeler enfin que cette 12ème édition du salon Djurdjura du livre de Tizi Ouzou a été surtout une occasion pour présenter et proposer à la vente des dizaines de livres écrits en tamazight et plus particulièrement de nouveaux romans, édités récemment notamment par les maisons d’éditions ayant un penchant avéré pour le livre écrit en tamazigh à l’instar de éditions «Tira» de Béjaïa, l’édition «Imru», les éditions «Identité», les éditions «Cheikh Mohand Ou Lhocine», «La Pensée» et «El Amel» ainsi que «Atfalouna». Le livre en tamazight a eu, bien entendu, la part du lion également au niveau du stand du Haut-Commissariat à l’amazighité qui est l’une des institutions les plus fidèles au Salon du livre de Tizi Ouzou.

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