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Anis Benhallak sort «The Clown Theory»

Du jazz entre couleurs et facéties

Sorti le premier avril, l'album dont le teaser se veut un très beau clip signé Serdas, est disponible sur toutes les bonnes plates-formes musicales à l'image de Apple Music, Spotify, Deezer et Boomplay.

Apres «Paradoxical Project» (2015) et «Apes Theater» (2019), Anis Benhallak revient avec un troisième album baptisé «The Clown Theory». Une sorte de pied de nez post- apocalyptique à l'époque de Covid et des cheveux plus que jamais peroxydés, le tout dans un total look futuriste! Son album est à l'image de son titre phare dont le clip officiel est signé par l'artiste Serdas alias Fares Yesad. Sorti le premier avril, l'album est disponible sur toutes les bonnes plates-formes musicales à l'image de Apple Music, Spotify, Deezer et Boomplay. Fares Yessad qui a réalisé le clip un peu psychédélique y dilue la célèbre phrase du journaliste assassiné, Tahar Djaout «Le silence c'est la mort, et si tu parles tu meurs, alors dit et meurs!».

Un clip qui dit l'absurdité du monde
Dans ce clip faussement enjoué tel ce visage de clown qui se met à ressembler à Hitler, donne à voir le monde, à travers, notamment des images d'archives, en noir et blanc sur des dessins graphiques, une sorte de marche grotesque de l'humanité tout en dénonçant la guerre et ses méfaits.. On y voit, en effet, des tanks, des fusils, des bombes, des hommes qui courent comme des moutons, mais aussi un lapin, un oiseau qui vole et puis un homme qui danse et des silhouettes d'homme et de femme... Le tout noyé dans un magma de formes géométriques, esthétisantes, comme des symboles ou des signes berbères..
Le clip se veut un peu le pendant de cette musique hydrique qui se veut jazzy, moderne, fraiche, sertie de nappes électriques, synthétiques, rehaussé de couleurs maghrébines, entre piano et autres instruments tels la guitare ou la batterie...
Une musique qui fait danser ses notes et les pousse à partir par instants en éclats sans trop forcer. Un avant-goût du reste de ce séduisant album composé de onze morceaux. L'album oscille en effet, entre des morceaux plus toniques et des ballades nocturnes à l'image de «The Clumsy Juggler» ou encore «Pearl Box». Une musique un peu «lounge» qui pourrait s'écouter de façon méditative ou dans une salle feutrée au gré des humeurs de l'artiste. «The Clown Theory» décline sa face et facéties en plusieurs formes sonores, tel un clown au talent avéré qui possède plus d'un tour dans son sac..

Des sons et des images
Le Jazz d'Anis Benhallak tournoie allégrement ses aspirations vers des rythmes plus consensuels, tantôt nonchalants tantôt alertes. Le morceau «La ronde» se distingue par son jeu mélodique.
La musique laisse à entendre et prétendre à des images qui, telles des funambules, se dressent au-dessus de ces compostions pour laisser place à l'imaginaire de l'auditeur et ainsi capter toute son attention. C'est aussi le cas avec le morceau «Le funambule de Bagdad» ou «The Fourth Monkey». On revient au jazz pur avec «Alya in Wonderland» avant de clôturer en beauté cet album avec une chanson sur laquelle l'artiste et musicien entonne avec une voix suave «Last Smile».
Bref, «The clown theory» est un album à écouter sans modération!

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