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Sadek Rahim expose au Mamo

«Gravity3» ou la danse du mouvement !

«Il s’agit de la première exposition d’art contemporain d’une nouvelle ère, celle de l’après-Bouteflika…», fait savoir la commissaire de l’expo, Marie Deparis Yafil.

Sadek Rahim expose « Gravity 3, Le solo » à partir du 7 juillet au Mamo, à Oran. Dans son bloc, la commissaire de cette expo, Marie Deparis Yafil ne cache pas son enthousiasme sur son blog. « Je suis particulièrement ravie et très honorée de pouvoir annoncer l’ouverture, le 7 juillet 2019, de l’exposition personnelle de Sadek Rahim au Musée national d’art moderne et contemporain d’Oran (Mamo), en Algérie, dont je suis commissaire », note-t-elle. Et de faire remarquer : « Une grande et belle rencontre, avec un artiste, et un pays, une aventure commencée il y a 2 ans, et qui, je l’espère, va se
poursuivre ! ».

Une rencontre humano-artistique
Et d’expliquer : « L’exposition solo de Sadek Rahim, intitulée «Gravity3», constitue la première exposition d’art contemporain monographique d’envergure présentée au Musée d’art moderne et contemporain d’Oran, ouvert en 2017. Sur près de 4000 m2 carrés, au cœur de la ville et dans les anciens grands magasins (ex-Galeries de France, datant de 1922), «Gravity³» déploie tout l’univers de Sadek Rahim, artiste natif et vivant à Oran, que la carrière a mené de Londres à Dubai, de Buenos Aires à Saint-Louis du Sénégal. » Déclinant la démarche artistique ainsi que tous les médiums utilisés, la commissaire note : « Installations, sculptures, photographies, dessins, vidéo...Près d’une trentaine d’œuvres de tous médias, toutes produites spécifiquement pour l’exposition, auscultent l’Histoire de l’Algérie, ses richesses et ses renoncements, ses illusions et ses drames... » . Aussi, elle décrit minutieusement le travail de Sadek Rahim qui sera déployé sur du béton, mais aussi le tapis qui, selon elle, « cristallise, matérialise, l’idée du départ au travers du mythe de la lévitation qui, lui, est attaché : au tapis «volant»… et de relever : « Chez Sadek Rahim, l’utilisation du tapis comme moyen plastique est une manière de « mettre en échec le mythe du tapis volant comme métaphore de l’échec du mythe de l’eldorado ». Dans « Gravity³ », le tapis est déconstruit, mis en pièces, disséminé en particules volatiles, réduit en cendres...mais dans le même temps réhabilité en création plastique, comme un nouveau départ. »

Un nouveau départ
Marie Deparis Yafil se dit plus que ravie que « Gravity³ » soit la « Première exposition d’art contemporain d’une nouvelle ère, celle de l’après-Bouteflika.. » et de conclure : « Enfin, parce que le mouvement est précisément ce qui défie la gravité, Sadek Rahim nous fait entrer dans la danse. Alors, avec la complicité de Melissa Ziad, la très jeune égérie et désormais symbole du « Mouvement » ( le Hirak, initié le 22 février 2019), de la jeunesse et du renouveau, et la collaboration du chorégraphe Angelin Preljocaj, dont la captation de l’œuvre « Gravité » sera présentée en exclusivité au cœur de l’exposition, « Gravity³ » donne, dans son foisonnement d’œuvres et de sens, matières à voir et à penser les outils critiques, politiques et esthétiques, de la contestation et de l’espoir. En ce moment historique pour l’Algérie, l’exposition de Sadek Rahim rappelle à quel point l’art et la création infusent le sens de l’Histoire, l’exprime, le comprennent, et ouvrent des voies.»

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