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Sadrina Aissani, Poétesse

«J’essaie de sublimer mes maux»

Sadrina Aissani est une poétesse qui vit à Sidi Aich dans la wilaya de Béjaïa. Elle nous parle de sa passion pour les lettres, de son livre et de sa participation au dernier Salon international du Livre d’Alger.

L'Expression: Pouvez-vous vous présenter aux lecteurs de L'Expression?
Sadrina Aissani: Je suis âgée de 61 ans, native de Sidi Aïch à Béjaïa. Je suis diplômée en informatique et poétesse. Passionnée de littérature et de poésie et de tout ce qui touche à l'art en général. J'aime beaucoup les voyages qui sont en quelque sorte les sources nourrissant mes écrits.

Pouvez-vous nous parler de votre recueil de poésie?
Mon premier recueil de poésie intitulé: Plume vacillante a été édité chez les éditions «La pensée». Il a été publié en novembre 2023. Ce premier recueil offre une vision panoramique sur les états d'âmes.

Vous avez animé des ventes dédicaces au Sila, pouvez-vous décrire l'ambiance qui y a régné?
Etant ma première expérience au Sila, j'ai été impressionnée par l'ambiance tant festive que diversifiée donnant aux visiteurs petits et grands l'envie de découvrir les nouveautés, charmée par cette curiosité des gens, nous les auteurs avons eu la chance d'y être afin de partager ces moments intenses de débats, de conférences etc.

Vos stands au Sila ont vécu une ambiance toute particulière, est ce qu'on peut en connaître le secret?
Pour les stands de La pensée ainsi que celui dEl Quobia, effectivement, ils ont vécu une ambiance assez particulière. Des curieux ont accouru, curieux de voir les étalages bien achalandés de nouveaux ouvrages, différents types d'écritures, notamment l'écriture féminine qui ont suscité la curiosité de beaucoup de gens d'où cette attraction était presque festive. J'ai eu l'opportunité de dédicacer mon livre au stand «El Quobia» comme beaucoup d'auteurs qui n'ont pas édité là où ils ont exposé et vendu leurs ouvrages. «À mon humble avis, il n y a pas de secret, les lecteurs sont fidèles et attirés par le livre qui ne peut être détrôné malgré tout.

Parlez-nous un peu de votre livre...
Mon livre est un recueil de poésie de par mon genre de langage, j'ai essayé de créer des images, des rythmes et des émotions. Le but recherché est d'éveiller la sensibilité du lecteur tout en partageant un espace de pensées composées de vers et proses qui coïncident avec l'émotion du moment, tantôt mélancolique, tantôt joyeux, parfois triste tout en supervisant la pesée des mots pour atteindre le lecteur, surtout quand le poème dénote une tristesse profonde, par exemple. Mon recueil de poésie traite plusieurs thèmes que ce soit l'amour, la traîtrise, le désenchantement ou l'espoir, la désillusion, les poétise en toute légèreté, voulant toucher un large lectorat, reflétant entre autres, mes états d'âme, un univers intérieur que j'exorcise par l'écriture, en même tenps, ma plume essaie de sublimer mes maux aussi paradoxalement soit-il.

Lors du Sila, les échanges entre écrivains ont été intenses. pouvez-vous nous en parler?
Les échanges ont effectivement été très intenses du fait qu'après des années de Covid qui a mis à plat toutes les activités artistiques, on pourrait dire qu'on redémarre et recommence à respirer. Un vrai bonheur de retrouver les auteurs avec leurs nouveaux ouvrages et d'échanger nos points de vue sur diverses situations que rencontre le cercle littéraire.

Quel est votre avis sur le Sila d'une manière générale?
Je dirai que le Sila est plus qu'un salon du livre, c'est un vaste firmament de la pensée universelle où les idées se croisent, les mots prennent vie, les âmes trouvent refuge je pourrais le qualifier de sanctuaire, c'est le carrefour des sensibilités humaines où chacun trouve son compte.

Quels ont été les livres qui ont constitué vos coups de coeur lors de ce Sila?
En sillonnant certains stands, j'ai eu un coup de coeur pour certaines oeuvres. Sans hésiter j'ait fait une emplette. Je cite en exemple le livre d'Ahlem Mosteghanemi: Les femmes ne meurent plus d'amour, Robba la Berbère donatiste de Driss Reffas, Rassa Morra de Ania Mezaguer, Les confidences du mûrier de Mahmoud Ourabah, Une si longue nuit de Lounèes Ghezali «et tant d'autres...

Quel est votre message à tous ces jeunes venus en force au Sila?
Je lance un message aux jeunes de ne pas remplacer la lecture par tous ces appareils de jeux ou autres. La noblesse du livre doit vaincre toutes ces bricoles technologiques qui ont rendu l'enfant inculte, limité, voire manquant d'imaginations. Quand le livre avait sa place, on se comprenait, il y avait de la communication. L'invasion de ces outils est devenue un fléau handicapant les enfants dans la communication et surtout dans le comportemental; le langage se perd et devient de plus en plus faible et surtout la langue a perdu de sa valeur. Un constat amer avec une génération qui ne se retrouve plus.

Peut-on avoir une idée de vos projets? Vos rêves en écriture?
Quand on commence à écrire, on ne peut pas s'arrêter. Donc, mon intention dans un avenir proche, est de continuer dans ce volet à savoir éditer d'autres ouvrages, selon l'inspiration et l'émotion qui me guideront comme pour ce premier recueil de poésies. On est entraîné par les vibrations du coeur, de la pensée et des outils verbaux. Àartir de là, c'est à nous de faire de notre monde merveilleux un chemin pour pouvoir toucher les lecteurs qui sont en attente de cette prouesse.

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