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Elle est entrée au Panthéon mardi

Joséphine Baker, une icône d’engagement et de liberté

Comme il était prévu il y a quelques mois, Joséphine Baker est entrée bel et bien mardi dernier au Panthéon.
Ainsi, elle y rejoindra, quarante-six ans après sa mort en 1975, les grandes figures françaises grâce à sa vie «incroyable» d'artiste de music-hall, de résistante et de militante antiraciste. C'est avec «Me revoilà Paris», l'une de ses plus célèbres chansons que la cérémonie solennelle fut lancée.
Le cortège a ensuite remonté le long d'un tapis rouge jusqu'au grandiose édifice néo-classique, considéré comme «le temple laïc de la République».
Au cours de la remontée, ont été rappelés les grands moments de la vie de la diva, née aux États-Unis en 1906, devenue française en 1937 et morte en 1975.
Dix de ses douze enfants étaient présents.
À noter que la dépouille de Joséphine Baker n'est pas dans le cercueil, couvert du drapeau français, puisque sa famille a décidé de la laisser reposer dans le cimetière marin de Monaco, aux côtés de son dernier mari et de l'un de ses enfants, non loin de la princesse Grace qui l'avait soutenue dans les dernières années de sa vie.
C'est donc un cénotaphe (tombeau ne contenant pas le corps) qui sera installé dans le caveau 13 de la crypte, où se trouve déjà l'écrivain Maurice Genevoix, entré au Panthéon l'an dernier.
Le cénotaphe restera toute la nuit dans la nef. Il ne sera placé dans le caveau que mercredi au cours d'une cérémonie familiale. Symboliquement, ce cénotaphe a été rempli de poignées des quatre terres qui «étaient chères à Joséphine Baker», à savoir sa ville natale de Saint-Louis, Paris où elle connut la gloire, le château des Milandes (Dordogne) où elle installa sa tribu «arc-en-ciel», et Monaco où elle termina sa vie.
«Ma France, c'est Joséphine», a souligné le président français Emmanuel Macron en saluant l'engagement d'une femme qui a voulu «prouver aux yeux du monde que les couleurs de peau, les origines, les religions pouvaient non seulement cohabiter, mais vivre en harmonie». Et de faire remarquer: «Sa cause était l'universalisme, l'unité du genre humain.
L'égalité de tous avant l'identité de chacun. L'hospitalité pour toutes les différences réunies par une même volonté, une même dignité. L'émancipation contre l'assignation»

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