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28eme édition du Fespaco

L'Algérie distinguée

Leïla Chaïbi a été la récipiendaire de l'Étalon de bronze pour son film «Hassan le fou.Gardien des mondes», tandis que le film «Soula» de Salah Isaâd a remporté le Prix du meilleur et deuxième film...

Ayant eu lieu entre le 25 février et le 04 mars, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou ou Fespaco, considéré comme le plus grand festival de cinéma africain au monde, a récompensé cette année trois cinéastes algériens.
La 28eme édition du Fespaco, placée sous le thème «le cinéma d'Afrique et la culture de la paix», a primé ainsi le film «Soula» de Salah Isaâd qui a remporté le Prix du meilleur et deuxième film. Dans une déclaration faite sur les réseaux le réalisateur indique, ému: «Lorsque j'ai commencé à travailler sur «Soula», je ne savais pas à quoi m'attendre. Inspiré par l'histoire de Soula Bahri, une jeune mère célibataire chassée du foyer familial, j'ai voulu créer un film qui raconte son histoire de façon authentique et émouvante.» et de confier: «Le film suit le périple de Soula et sa petite fille, qui se retrouvent embarquées de voiture en voiture, cherchant refuge pour la nuit sur les routes algériennes. Au fil de leurs rencontres, ils vivent une aventure nocturne qui les mènera vers leur destin tragique. Soula est une histoire complexe et émouvante.

Soula ou l'engagement au cinéma
Le personnage de Soula est confronté à des choix difficiles tout au long du film, et le public est amené à réfléchir sur les décisions qu'elle prend. Je suis tellement heureux que le travail acharné de toute l'équipe ait été récompensé par ce prix prestigieux.».
Et de remercier ainsi l'équipe du Fespaco «pour avoir sélectionné Soula pour leur festival, ainsi que le jury pour avoir décerné à notre film le prix précieux». Et de conclure: «C'est un honneur et un privilège de recevoir cette reconnaissance pour notre travail acharné et notre engagement à raconter des histoires authentiques, émouvantes et surtout sincères. Soula est un film qui ne cesse de me surprendre, et j'espère qu'il surprendra et touchera également son public lors de sa sortie le 8 mars. Je suis fier de présenter cette histoire unique au monde entier, et j'espère que vous aurez tous l'opportunité de la découvrir et de la partager avec vos proches. Merci de votre soutien indéfectible.» Si l'Étalon d'or de Yannenga est revenu au réalisateur tunisien Youssef Chebbi, pour son film «Ashkal», qui se déroule dans les jardins de Carthage, en Tunisie, l'Algérie, s'est vue elle aussi distinguée, dans la catégorie «documentaire» et ce, en récompensant la cinéaste et réalisatrice franco-algérienne, Leïla Chaïbi, qui a ainsi décroché, pour sa part, l'Étalon de bronze pour son film «Gardien des mondes». Ce documentaire, long-métrage, raconte l'histoire de Hassan, qui, du jour au lendemain, décide de passer le restant de sa vie dans un cimetière. Et ce, pour veiller sur les absents et observer les présents.
«Gardien des mondes» invite les spectateurs à jeter un coup d'oeil au monde intérieur de Hassan. Mais aussi de s'interroger par rapport à la mort et de donner un sens à la vie. D'une mère française et d'un père algérien, Leïla Chaïbi est née à Créteil en 1982. Après des études de cinéma en France, elle débute sa carrière en tant que reporter Images au sein du groupe France Télévision. Grande voyageuse, elle a exercé le métier de cadreur en freelance, essentiellement pour la télévision, d'abord en France, puis dans l'océan Indien et au Maghreb.

Le documentaire, cette force de frappe
En 2009, elle autoproduit et réalise son premier long-métrage documentaire «La Brûlure» (2009) dont le thème, cher à sa propre histoire, est l'immigration. En 2016, elle coréalise, avec Hélène Poté, «Le Verrou», puis en 2021, elle réalise le documentaire «Gardien des mondes». Enfin, il est bon à noter aussi que le projet «You Don't Die Two Times» de la réalisatrice Ager Ouaslati a reçu quant à lui le Prix Pathé BC Afrique distribution à la session de post-production Yennenga. Au Fespaco 2023, on a rendu aussi hommage à ceux qui nous ont quittés et qui ont marqué l'histoire cinématographique de notre continent et,notamment de l'Algérie.
On citera Ahmed Benaïssa, Yamina Bachir Chouikh, Mohamed Hilmi, Chafia Boudraâ, Brahim Tsaki et Moufida Tlatli...Il est bon à rappeler que le pays invité d'honneur de cette année était le Togo, qui s'est doté d'un code du cinéma et de l'image animée en 2021.

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