{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Clôture du festival virtuel du film à domicile

L'Arobase d'or pour «La mère» de Nacif Chelche

Le film «Coroniyat Chicou au Koweït» de Lucia Filali a été le récipiendaire de l'Arobase d'argent, alors que «Tout finit par passer» d'El-Hachemi Mestour et Mohammed Amine Bouzidi a remporté l'Arobase de bronze.

Apres un fort succès enregistré sur la Toile, ces derniers jours, la première édition du festival virtuel du film à domicile Domum, a pris fin jeudi dernier avec la remise virtuelle des prix aux lauréats.. Lors d'une cérémonie virtuelle de remise des prix, organisée sur Facebook, pour récompenser les meilleures productions ayant participé à cet événement qui a duré du 5 au 30 avril 2020, c'est donc le film syrien «La mère» de Nacif Chelche qui a remporté l'Arobase d'or. Le film «Coroniyat Chicou au Koweït» de Lucia Filali a, quant à lui, remporté l'arobase d'argent, alors que «Tout finit par passer» d'El-Hachemi Mestour et Mohammed Amine Bouzidi a fini sur la troisième marche du podium en remportant l'Arobase de bronze.
Le réalisateur algérien Wassim Gherradi a décroché pour sa part, le Prix du public pour son film «Cuarantina». D'autres distinctions ont été annoncées. On citera le Prix du meilleur rôle féminin qui est revenu à Djemana Yousfi pour son rôle dans «Confinement au féminin», le Prix du meilleur rôle masculin a récompensé quant à lui Nasr Eddine Benredjam pour son rôle dans «Le Karma», tandis que le Prix du rôle prometteur a été décerné à Dahie Kabbi pour son rôle dans «Dépression». Enfin, le Prix du meilleur scénario a été attribué à «La mère» de Nacif Chelche. Il est bon de rappeler que le jury, présidé par le directeur du Centre algérien du cinéma, Salim Aggar, était composé de Fatima Ouzzen (Algérie), le réalisateur marocain Bouchaïb El-Messaoudi, le réalisateur syrien et directeur des journées cinématographiques de Damas El-Mohhaned Keltoum et l'ex-directeur du festival du cinéma amateur de Klibia, Aymen Djelili.

Recommandations du jury
à noter que le jury a d'ailleurs émis quelques recommandations aux participants. Il fera remarquer que «la narration cinématographique doit se faire à travers l'image et non par l'excès de paroles, la musique doit être un support artistique pour le film, qui ne doit en aucun cas se transformer en vidéoclip pour la musique, qu'il faut se concentrer sur la narration d'événements et d'histoire sans verser dans les leçons de morale.
Le cinéma avant tout est là pour raconter des histoires, des sensations et des sentiments, que la production du contenu d'un film est basée sur la créativité artistique, l'idée est la pierre angulaire dans la réalisation d'un film. Celle-ci se développe de manière artistique en mettant toute sa confiance dans les scènes.». Et de souligner: «C'est pour cela que nous conseillons les participants qui souhaitent poursuivre dans le domaine du cinéma à opter pour la formation et la lecture et être plus en contact avec les personnes ayant une certaine expérience dans le milieu du 7e art, mais aussi à regarder le plus grand nombre possible de films afin de s'en inspirer.» Le jury a enfin préconisé aux organisateurs du festival de renforcer les sessions de formation, avec l'aide d'experts et spécialistes réputés et qualifiés en matière d'écriture de scénarios, réalisation, effets spéciaux...
Le comité de visionnage et de sélection, présidé par la journaliste Dalila Malek et composé du réalisateur Ahmed Zir et le journaliste Fayçal Metaoui, a, pour sa part, élaboré le Top 10 des films participants à cette première édition du festival qui sont «La mère» de Nacif Chelche, «Ma chatte en confinement sanitaire» de Sara Zanotti, «Tout finit par passer» d'El-Hachemi Mestour et Mohammed Amine Bouzidi, «Coroniyat Chicou au Koweït» de Lucia Filali, «Karma» de Badr Eddine Ben Abbès, «Leila» de Smaïl Bouiche, «Le masque chirurgical, une protection pour toi» de Farid Aït-Ali, «Dépression» de Dahie Kabbi, «Confinement au féminin» de Djemana Yousfi et enfin «Covid-19» de Abd El-Djalil Boulehbal.

56 films réceptionnés
Il est à préciser que le festival virtuel du film à domicile a réceptionné 56 films et organisé des ateliers pédagogiques et des interventions littéraires virtuels de 22 pays différents, à savoir: Algérie, Palestine, Tunisie, Maroc, Libye, Arabie saoudite, Syrie, Egypte, Koweït, Irak, Liban, Jordanie, Sultanat d'Oman, Italie, Togo, Danemark, Cameroun, France, Belgique, Grande-Bretagne, Espagne et Iran (dont huit pays participants au concours des films: Algérie, Tunisie, Maroc, Italie, Koweït, Syrie, Togo et Italie). En Algérie des participants de 16 wilayas ont pris part à cette première édition, à savoir Annaba, El-Tarf, Skikda, Constantine, Oum El-Bouaghi, Alger, Djelfa, Oran, Relizane, Sidi Bel Abbès, Biskra, Tlemcen, El Bayadh, Bouira, Tizi Ouzou et Sétif. Il est bon de rappeler que ce festival virtuel du film à domicile (Domum) a été organisé par l'association culturelle «Daw el Moutawassit» (Lumière de la Méditerranée), sous la tutelle de la direction de la culture de la wilaya de Annaba, en collaboration avec le Centre algérien de la cinématographie, le festival international du film amateur de Kélibia en Tunisie et les journées cinématographiques de Damas en Syrie. Un événement intéressant qui mériterait ainsi à se renouveler et se renforcer davantage.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré