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Appel à projets de Meditalents

La meilleure résidence d'accompagnement à l'écriture!

La date limite de dépôt de candidature pour l'appel à projet 2022, a été fixée cette année au 24 octobre 2021.

L'appel à projets lancé par Meditalents est lancé! Méditalents est, pour info, une résidence d'écriture ouverte aux auteurs d'un premier ou deuxième long métrage fiction. Les candidats doivent être ressortissants d'un pays du pourtour méditerranéen. La date limite de candidature de cette année a été fixée au 24 octobre 2021. Pour rappel, chaque année depuis 2013, Meditalents sélectionne 8 à 12 projets d'auteur·trice·s du pourtour méditerranéen, dans le cadre du Lab Med résidence d'accompagnement à l'écriture de scénarios de longs-métrages de fiction. Le Lab Med correspond à trois sessions d'écriture d'une semaine, échelonnées sur 9 à 10 mois, suivies d'entretiens réguliers par Skype, les résidences et le suivi sont assurés par des professionnels reconnus en matière d'écriture de scénarios. Pendant les sessions du Lab Med, les séances de groupes et les séances individuelles sont combinées afin de pouvoir apporter à la fois un suivi personnalisé de qualité et une réflexion de groupe confrontant différents points de vue..

Trois sessions du Lab Med
Les sessions du Lab Med se dérouleront dans différentes villes du pourtour méditerranéen, selon les partenariats: Tanger, Marseille, Alger, Beyrouth,...La première session dure six jours. Elle s'ouvre par une séance de groupe permettant aux participant·e·s de se rencontrer et de présenter leurs projets respectifs afin de recueillir les retours de chacun·e. La session se poursuit avec des rendez-vous individuels avec les intervenants et se clôt avec une séance de groupe permettant de partager avec l'ensemble des participant·e·s et intervenants les avancées de la semaine. Une séance individuelle se fait aussi par Skype avec un intervenant. La session 2 d'une durée de six jours, également, se veut une première séance de groupe permettant aux participant·e·s de faire un point sur leurs projets respectifs et de présenter les avancées des mois passés aux autres participant·e·s. La session se poursuit avec des rendez-vous individuels avec les intervenants et se clôt avec une séance de groupe permettant de partager avec l'ensemble des participant·e·s et intervenants les avancées de la semaine. Une deuxième séance individuelle se fait par Skype avec un intervenant,également. La troisième session permet aux participant·e·s de faire un point sur leurs projets respectifs et de présenter les avancées des mois passés aux autres participant.e.s. La session se poursuit avec des rendez-vous individuels avec les intervenants et se clôt avec une séance de groupe permettant de partager avec l'ensemble des participant·e·s et intervenants les avancées de l'ensemble de la résidence. Les modalités, les lieux et les programmes précis sont communiqués aux porteur·se·s de projets sélectionné·e·s avant chaque session.

À qui cela s'adresse?
À noter que le Lab s'adresse aux résident·e·s et de nationalité de l'un des pays du pourtour méditerranéen, aux porteur·se·s d'un projet de premier ou deuxième long métrage de fiction, ce dernier devra posséder obligatoirement une bonne connaissance du français et/ou de l'anglais afin de pouvoir échanger avec les intervenants dans l'une ou l'autre langue. «La Méditerranée est le berceau des échanges depuis la nuit des temps entre le Nord et le Sud, l'Orient et l'Occident. L'objectif de Meditalents est de permettre à de jeunes cinéastes méditerranéens de travailler ensemble sur la création de leurs projets cinématographiques sélectionnés sur la base d'une éthique forte. Et avec eux, de soutenir des films qui défendent une vision porteuse de paix et d'harmonie au travers d'histoires fortes», soulignent les organisateurs sur le site web de Méditalents, tout en ajoutant: «Nous pouvons synthétiser notre objectif éthique dans les maîtres mots: dialogue interculturel, équipe femmes-hommes, prospérité, ouverture, respect, compréhension, accueil, échange, vivre en harmonie, paix». Et de renchérir: «Le scénariste, qu'il soit le réalisateur du film ou non, a besoin d'un joueur de fond de cour qui puisse lui renvoyer la balle quand il en a besoin. Cela peut prendre différentes formes et chacun va susciter celle qui lui sied.». Et de conclure: «Meditalents propose la forme de Labs d'écriture, avec des programmes qui contribuent, grâce à l'accompagnement de mentors transmettant expériences et savoir-faire dans le respect des auteurs conviés, au renforcement des histoires des talents méditerranéens de demain, femmes et hommes, pour une meilleure compréhension et circulation de celles-ci sur les écrans cinéma puis télévisuels du monde.» Il est bon de savoir que plusieurs réalisateurs algériens ont pris part à Méditalents et dont le résultat s'est soldé des années plus tard par d'excellents films. On notera Jusqu'à la fin des temps de Yasmine Chouikh et le long métrage Abou Leïla pour ne citer que ceux-là. Le premier long-métrage de Yasmine Chouikh, Jusqu'à la fin des temps, produit en 2017, a remporté depuis sa sortie un franc succès.. Actuellement, elle travaille sur son deuxième long-métrage Lundi après-midi. Ce dernier raconte le parcours de Faten, lycéenne qui entame sa dernière année au lycée. Sa vie vacille entre traditions et modernisme.

Participation de nombreux réalisateurs algériens
Se sentant unique et différente, elle essaie de se faire une place au sein d'un environnement urbain et sombre qui changera sa vie. Khaled Benaïssa, que l'on connait comme acteur de cinéma et de télé, mais aussi de réalisateur de court métrage, se projette dans la réalisation de son premier long métrage. Khaled, la quarantaine s'apprête a faire son film Le mensonge qui dit vrai, sur le terrorisme des années 90 en Algérie. Khaled est en pleine préparation de son tournage: repérage, casting, entretiens et interviews avec des journalistes. Khaled a dû assister aussi à des conférences sur la Réconciliation nationale et les victimes du terrorisme.Il fait des réunions avec ses producteurs et ses assistants pour organiser le tournage. L'arrivée de la pandémie, hélas! a tout fait retarder. Khaled Benassa a fait partie de la session 2019 de Méditalents. La promotion de 2021 a vu la participation du réalisateur Anis Djaâd. Journaliste et romancier, Anis Djaâd est né et a grandi à Alger. Il réalise trois courts, Le hublot, Passage à niveau et Le voyage de Keltoum, avec lesquels il participa à plus d'une centaine de festivals internationaux. Son premier long-métrage, La vie d'après, est attendu fin 2021. En plus de Terre de vengeance, il développe actuellement d'autres projets cinématographiques. Le pitch de Terre de vengeance? «Après cinq années derrière les barreaux, Djamel recouvre sa liberté. Il n'a plus où aller, son épouse a vendu l'appartement, a obtenu le divorce et s'est évanouie dans la nature avec Yanis, leur unique enfant. Le dernier refuge de Djamel, son village natal où la maison de ses parents tient encore debout. Entre son désir de retrouver son fils et sa volonté de se reconstruire parmi les ruraux, s'impose à Djamel un seul et un unique choix dans ce labyrinthe où la vengeance peut s'abattre à tout moment.».

Projets ambitieux et professionnalisme
Ayant pris part à la promotion de 2017, Latifa Saiïd, franco-algérienne, est une photographe à la base. Latifa a réalisé un premier documentaire court, Au revoir les enfants (Atelier FranceDoc) en 2011, puis un P.O.M. (petit objet multimédia), Douce France, en 2012. Après avoir gagné le 1er Prix de la Bourse Sirar à Aubagne avec son scénario, elle réalise en 2016 le court-métrage Jours intranquilles, produit par Le Grec et primé dans plusieurs festivals. En 2017, elle réalise un deuxième court, Terrain vague tourné en 35 mm (Saudade Productions, Bando à Parte), présenté en première mondiale au festival de Vila do Conde. Aujourd'hui, elle se concentre sur son premier long métrage appelé Plus longue sera la nuit. Ce film raconte la vie de Zina, qui vit à Marseille avec son fils. Elle apprend que le gouvernement algérien va indemniser les femmes victimes de viols pendant la guerre civile. Tout son passé ressurgit. Elle doit faire un choix: rester et continuer à vivre comme si rien ne s'était passé ou partir et réclamer son indemnisation. Après beaucoup d'hésitations et de peur, elle décide d'aller en Algérie, mais revenir sur les traces de son passé n'est pas aussi simple...«La diffusion des films issus de Meditalents permettra d'atteindre un large public, et de le sensibiliser aux différentes cultures et traditions. Ces films nous feront découvrir que l'expérience humaine est universellement accessible car c'est par l'humain que le spectateur est touché. Car le Cinéma est un art populaire. Et il a cette capacité de faire émerger une sensibilité, un rapport différent à la réalité et au monde. Favorisant les échanges entre les cultures, il contribue à combattre les replis sur soi. Il engage à penser l'altérité et la diversité des origines culturelles comme une richesse de notre société, et non comme un obstacle», écrivent les organisateurs de Meditalents. Aussi, détenteurs de scenarios, c'est à ne pas hésiter une seconde. Postulez et peut- être que vous verrez plus tard votre film projeté sur les grands écrans du monde entier! 

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