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Fadhel Zakour:, Écrivain, à l’expression

«La nuit est synonyme d’inspiration»

L'Expression:Pouvez-vousvous résenter aux lecteurs de Ll'Expression?
Fadhel Zakour:Diplômé en journalisme, je suis épris de poésie, d'écriture et de lecture. J'ai grandi dans un milieu qui favorise l'amour du verbe. J'ai tout d'abord été un bon lecteur grâce à mon père qui a mis à notre disposition une panoplie de livres, ce qui m'a permis plus tard d'entrer dans ce monde.

À quel moment aviez-vous décidé de prendre votre plume pour écrire?
Je dirai qu'il n'y a pas de moment précis. L'écriture est un appel intérieur, on ressent à un moment l'envie de nous exprimer et de donner une voix aux idées qui se bousculent dans notre tête. J'ai commencé à l'adolescence. S'ensuivent des moments où je me suis dit qu'il fallait transmettre ce que j'ai comme capital.

De tous les genres, pourquoi c'est la poésie qui vous a séduit le plus?
La poésie m'a toujours fait rêver depuis l'enfance. Les poètes sont des questionneurs d'existence, qui savent traduire toutes les émotions qui nous animent. Donc je voulais être comme eux. Cette écriture me correspond car je ne suis pas quelqu'un de très bavard dans la vie. L'écriture fait partie de ces modes d'expression qui m'offrent une certaine aisance.

Qu'est-ce qui vous a inspiré pour le titre de votre recueil?
Le titre du recueil fait référence à la nuit qui exerce un certain pouvoir sur les personnes qui écrivent. Elle est synonyme d'inspiration, d'apaisement et de fascination. Chuchotements nocturnes se veut comme un hymne à la nuit et son pouvoir évocateur.

Il y a une grande diversité thématique dans vos poèmes, pourquoi?
Je pense que la poésie est plurielle. Ce qui explique cette multitude de thèmes dans mon travail. Je ne peux pas focaliser mon attention sur un seul sujet. Cela rendrait mon travail insipide et les thèmes récurrents n'offrent pas de la consistance à une oeuvre quelle qu'elle soit.

Parfois. Vous dites tout en six vers, d'où vous vient cette faculté?
La passion nous donne toutes les facultés du monde. Quand on écrit, on ne calcule pas.

Qu'est-ce qui vous a inspiré le poème intitulé Tinhinan où vous avez réussi à aborder plusieurs sujets à la fois?
Tinhinan est le portrait de la femme algérienne dans toute sa splendeur. J'ai entouré ce personnage de plusieurs éléments comme le Sud algérien avec tout ce qui le caractérise. Il y a de la réciprocité entre la nature et la femme où chacun sublime l'autre.

Il y a de la philosophie et de la psychologie dans presque tous vos textes, pourquoi?
Il y a une réflexion ou peut être clin d'oeil derrière chaque poème. C'est une manière de lutter contre le non-sens où ce que j'appelle la vacuité des mots.
Peut-on savoir quels sont les poètes qui vous ont le plus marqué?
Disons que je suis un lecteur universel. J'ai toujours été fasciné par Pablo Neruda et son surréalisme, L'engagement de Nazim Hikmet en faveur de la paysannerie et le fameux spleen de Baudelaire. Chaque poète avait quelque chose d'exceptionnel à transmettre, ce mélange d'influences a eu un impact positif sur cette envie d'être poète.

Peut-on avoir une idée des échos que vous obtenez de la part de vos lecteurs?
Mes lecteurs me disent que c'est un recueil qui se lit d'une seule traite, ce qui représente pour moi une satisfaction. Mais ce qui m'intéresse par-dessus tout, c'est le fait de décomplexer l'image du poète. Il est important d'aller à la rencontre des lecteurs, les écouter pour démocratiser la lecture et la déclamation de poésie.

Quels sont vos projets en écriture?
Chuchotements nocturnes va peut-être marquer mon passage de la poésie du roman. Je ressens le besoin de basculer vers un nouveau genre littéraire, ce qui m'a donné l'envie de travailler sur un roman. Une première expérience qui je l'espère sera satisfaisante.

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