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Festival international du film arabe d’Oran

La résistance palestinienne s’illustre

Vivantes sont les séquences qui ont été filmées à Ghaza durant l’agression sioniste.

Au coeur de l'événement, «Distance Zéro... de Ghaza» c'est un véritable cri de détresse qui est, encore une fois, lancé depuis cet important espace cinématographique se tenant à Oran. Cet endroit est consacré par le Festival international du film arabe d'Oran aux cinéastes palestiniens pour exprimer, depuis le sol algérien, la détermination de leur peuple dans la lutte pour son destin. Le but visé par cet espace est connu de tout le monde: faire valoir encore plus la cause de la Palestine et de son peuple. Ayant donné le coup d'envoi, de cette manifestation, le commissaire du festival, Abdelkader Djeriou, a, dans son allocution, affirmé que «ces films sont un exemple exceptionnel de confrontation et de défi de la part des réalisateurs palestiniens». Il a ajouté que «ces cinéastes ont porté la caméra pour transmettre à distance zéro les conditions de vie de la population palestinienne à Ghaza», réitérant par-là même la position du peuple et du gouvernement algériens, en soutien à la cause palestinienne et en solidarité avec son peuple, inébranlable devant la machine de guerre de l'entité sioniste. Dans ce lieu particulier, 11 films sur 22, qui ont été mis en scène par 22 réalisateurs palestiniens, ont été projetés à l'occasion de la première partie de ce projet cinématographique. Malgré les moyens rudimentaires dont ils disposent, ces cinéastes n'ont rien laissé au hasard «imageant» les affres de la vie quotidienne des Palestiniens, subissant, de jour comme de nuit les bombardements sionistes. Ils ont ainsi réussi à apporter des preuves vivantes qui ont été filmées à l'intérieur de Ghaza durant l'agression sioniste. Ces films racontent les destructions dans les tentes abandonnées par l'agression sioniste et les diverses formes de crimes commis, quotidiennement, dans le but d'exterminer le peuple palestinien et de le rayer de la carte. Témoignant de ces horreurs et de ces atrocités perpétrées par les sionistes, ces films portent désormais des noms comme Selfie, de Rima, Mahmoud, La Ichara, de Mohamed Cherif, Cinéma syrien de Ahmed Hassouna, Flash Back, d'Islam Zerai, Sada (écho) de Mustapha Kilab, Koul Chaï Ala Ma Youram (tout va bien), de Nidal Damou, Bouchra Naima, (corps doux) de Khamis Machharaoui, Sahar, de Bachar Belbissi, Moualim (enseignant), de Tamer Nedjm, Journée d'étude, d'Ahmed -Danaf et Over Load, d'Alaa Islam Ayoub. Ces films ne racontent pas la gaieté de ce peuple qui continue à affronter cette agression perpétrée quotidiennement, souffrant de diverses formes de crimes commis à son encontre par l'entité sioniste, depuis le 7 octobre de l'année dernière.
En illustrant ce génocide, les réalisateurs palestiniens ont, dans leur totalité, fait preuve de professionnalisme dans le tournage, avec des visions, des expériences, des idées créatives et des styles artistiques différents d'un réalisateur à l'autre. Initiateur de ce projet de films intitulé Distance Zero, le réalisateur et producteur palestinien, Rachid Machharaoui, a déclaré que «la projection de ces films a été effectuée dans de nombreux pays du monde». Il a souligné que «dans le Festival international du film arabie d'Oran, en Algérie, ces films ont un goût particulier».
«La présence en force du public est une chose importante pour les cinématographes palestiniens», a-t-il expliqué, avant d'ajouter: «Nous voulons partager avec le citoyen algérien, qui est toujours solidaire avec la Palestine, ces histoires qui ne sont racontées que dans les films Distance zéro.
Soulignant que «ces films sont en lice dans les festivals, avec leur valeur cinématographique», il a expliqué qu'«ils (les films) sont un document pour aujourd'hui et les générations futures pour documenter, dans les moindres détails, la guerre en cours à Ghaza». «Ces films seront projetés dans 80 pays», a annoncé le réalisateur Machharaoui, qui a ajouté qu' «ils ont été projetés à Ghaza, malgré la guerre et dans 10 villes palestiniennes, et dont la projection a été interdite à El-Qods occupée par l'entité sioniste, qui l'a arrêtée par la force des armes et l'a considérée comme une acte terroriste». Il a expliqué que «notre objectif, en y participant, est de faire la lumière sur ce qui se passe à Ghaza». La soirée de lundi a été marquée par la présentation de quatre oeuvres dans le cadre de la compétition des courts-métrages du festival.
Le premier est le film 205, du réalisateur libyen Faradj Mayouf.
La production est l'histoire d'un groupe d'étudiants surpris, un jour, par un voyage d'agrément pour finir sur les champs de bataille au Tchad.
Le film est intitulé El Karar (Décision), du réalisateur algérien Abdallah Nemiche Keroui.
Cette oeuvre met en avant le supplice de la famille ayant un de ses membres blessé.
Le film Saïd, du réalisateur saoudien Rami Al Zayer met en lumière l'histoire de Saïd, qui découvre que sa soeur Salma est appelée à rejoindre sa mère avant qu'elle ne décide de prendre la fuite, en quête d'un gîte meilleur pour s'abriter. Intitulé Khorda, ce film est l'oeuvre du réalisateur syrien Firas Mohamed. Il met en avant l'aventure d'un homme qui regagne son village à la fin de la guerre. Tentant de refaire sa vie, il se met à collecter de la ferraille pour la revendre. 

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