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La Cinémathèque présente un spécial 20 août

Le moudjahid dans le cinéma algérien

«Ce choix au départ a été adopté pour consacrer une place plus importante au sacrifice du peuple, le grand héros de la révolution algérienne…», dira Salim Aggar, le directeur de cette grande infrastructure cinématographique..

Dans le cadre de son programme virtuel, la Cinémathèque algérienne a consacré, récemment, un programme spécial à l'occasion de la journée nationale du Moudjahid du 20 Août 2020. En effet, fait savoir Salim Aggar, le directeur de la Cinémathèque algérienne: «le Centre algérien de la cinématographie (CAC) a opté pour le thème «Le moudjahid dans le cinéma algérien» où certains réalisateurs algériens ont choisi de mettre en valeur à travers le cinéma des figures importantes de la révolution algérienne».
Des figures de la révolution algérienne
Et de citer les noms tels ceux de Djamila Bouhired dans le film de Youcef Chahine «Gamila» en 1958, Ali la Pointe et Hassiba Benbouali dans «la bataille d'Alger» de Gillo Petecorvo en 1966. Mustapha Benboulaïd dans «Benboulaïd» de Ahmed Rachedi en 2008, «Zabana» de Saïd Ould Khelifa en 2012, Krim Belkacem dans le film «Krim» de Ahmed Rachedi et le colonel Lotfi dans le film «Lotfi» toujours du réalisateur Ahmed Rachedi, alors que le film consacré au héros de la bataille d'Alger Larbi Ben M'hidi n'est pas encore sorti. «À travers la cinématographie algérienne, on découvre que les grandes figures de la révolution algérienne n'ont pas bénéficié d'une production importante dans le cinéma national. Ce choix au départ a été adopté pour consacrer une place plus importante au sacrifice du peuple, le grand héros de la révolution algérienne. Ainsi, la majorité des films sur cette thématique nationale a été consacrée à des histoires sur des personnages qui ont existé réellement, mais qui ont été plongés dans des fictions parfois émouvantes, comme c'est le cas pour le film «le vent des Aurès» de Mohamed Lakhdar Hamina «Patrouille à l'Est» de Amar Laskri, «L'Opium et le Bâton» de Ahmed Rachedi ou encore «Le Puits» de Lotfi Bouchouchi.
Certains personnages ont été immortalisés à jamais à travers certains rôles, comme c'est le cas de Sid Ali Kouiret, dans le rôle de Ali dans «L'opium et le bâton», l'acteur Brahim Haggiag dans le rôle de Ali la Pointe dans le film «la bataille d'Alger» ou encore Hassan Kechach dans le rôle réussi de «Benboulaid» explique Salim Aggar.
D'Importantes productions
Ce dernier ajoute: «Pour rendre hommage à ses grandes figures de la révolution algérienne mortes en martyrs, la Cinémathèque algérienne vous propose de revoir certains chefs-d'oeuvre réalisés dans le cadre de cette thématique du «Moudjahid au cinéma» et un documentaire produit par le ministère des Moudjahidine sur le cinéma algérien et réalité.».
En effet, les films qui ont été projetés, mercredi et jeudi dernier sont La bataille d'Alger de Gillo Pentecorvo, Benboulaïd de Ahmed Rachedi, Lotfi du même réalisateur et enfin Zabana! de Saïd Ould Khelifa.
Aussi, même si la pandémie du coronavirus persiste, La Cinémathèque algérienne qui a trouvé un moyen pour continuer à diffuser ses films, réfléchit en ce moment à une meilleure façon pour accueillir son public. Bien qu'aucune date précise ne nous a encore été communiquée, il est dit que la Cinémathèque algérienne rouvrira ses portes probablement au mois d'octobre, où l'on verra la projection de certains films algériens inédits et autres films classiques, comme nous a habitués la Cinémathèque qui continue à nous concocter des films suivant des thématiques bien précises en collant à l'actualité et les événements commémoratifs, mais pas que...

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