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L’Aube des damnés de Mohamed Arroudj

Quand les épreuves forgent la résistance

L’Aube des damnés , une tragédie humaine, le génocide que vivaient résemment encore les Ghazaouis raconté par l’auteur dans sa forme où l’intrigue croise la fiction. Un livre publié au Canada (Québec), édité en Algérie par les éditions Bouskine.

Il raconte l’histoire d’un rescapé, d’un miraculé, le jeune garçon Anouar, en l’occurrence, « qui a effleuré la mort à plusieurs reprises ». Il se rend compte que son univers s’est écroulé. Ses parents, sa famille, ses voisins, l’école, les activités physiques, culturelles, la mer et tout ce qui faisait son monde lui ont été brutalement arrachés par le malheur qui ne cesse de s’acharner sur lui en transformant sa vie en enfer. Il est resté seul au monde après avoir vécu l’enfer en voyant sa petite famille décimée. Contraint de continuer à vivre seul, Anouar erre d’un quartier à autre, dans une ville tombée en ruines par des bombardements et raids de l’armée israélienne. Sa première rencontre était avec les secouristes qui l’ont transféré à l’hôpital où il découvre l’horreur.
Choqué, terrifié et traumatisé, Anouar décide de fuir les lieux pour un autre coin moins traumatisant. Sur sa route il rencontre un autre jeune garçon «Hassen «, un autre rescapé qui a vécu le même traumatisme. Ils partagent la vie tonitruante à laquelle ils sont confrontés jour et nuit. Ils doivent d’abord survivre à la faim qui les guette quotidiennement. Pendant des jours, ils doivent traverser des quartiers en ruines livrés aux chiens errants et à la violence à la recherche de nourriture. Se nourrir et trouver un abri étaient leurs deux tâches quotidiennes.
Il leur arrive de manger à leur faim, certains jours et de se contenter du minimum vital (biscuits, oranges..) d’autres jours. Ils sont livrés à eux-mêmes avant de croiser sur leur chemin, sur une place publique du quartier un groupe d’adultes. Saïd et Merwan, deux leaders du groupe, captés par la bravoure des garçons, décident, après leur deuxième rencontre, de les arracher à l’errance en les invitant à élire domicile dans leur camp de fortune «le camp des déplacés».
Pour leur première nuit, les deux garçons étaient les hôtes de Merwan dont la femme Houda s’en est occupée comme son propre fils Walid. La vie du camp les a forgés. Du coup, gagnés par le sentiment de résistance et de résilience, les deux jeunes garçons décident de faire contre leur mauvaise fortune bon cœur. Leur première tâche était de se rendre utiles à la vie commune du camp des déplacés. Ils décident de s’engager dans la vie du camp en s’occupant des enfants. À deux, ils ont pu encadrer les enfants en soulageant leurs parents. Une activité qui les a propulsés au rang de militants engagés pour la cause de leur patrie. Quand les épreuves forgent la résilience, c’est l’esprit révolutionnaire qui surgit. Les deux garçons, gagnés par la conscience patriotique et le devoir révolutionnaire, se lancent dans la voie du militantisme en dépit de leur jeune âge.
Avec l’aide et le soutien de Saïd et Merwan, ils se lancent dans la logique du soulèvement populaire comme première étape d’organisation pour s’inscrire dans le chemin de la libération...de la justesse des causes justes. Ils ont réussi un historique soulèvement populaire qui a bousculé les consciences, lequel, a conduit, Anouar à retrouver son père Al Najar, sur une chaise roulante, finalement un miraculé comme lui, de la dramatique nuit qui a vu sa famille décimée....c’est l’aube des damnés .... Quelle que soit la durée de la nuit...le jour finira par se lever...

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