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Clôture du Canex Wknd 2024

Résultats fructueux en termes d’accords

Le Week-end de la créativité africaine 2024, qui s’est tenu à Alger du 16 au 19 octobre, s’est soldé, après de nombreuses rencontres, et un programme très riche, par de nombreuses recommandations.

Un événement que l'on peut désigner d'emblée de réussi, compte tenu du nombre record de participants, d'invités tous domaines confondus, les riches échanges bilatéraux qui se sont déroulés entre les pays africains et l'Algérie, mais aussi l'engouement du public qui a répondu présent aux diverses manifestations artistiques et culturelles qui se sont tenues durant ce week-end, entre expos, rencontres, littéraires, cinématographiques, concerts et défilé de mode,mais au-delà de l'aspect événementiel, il y a lieu de souligner le bilan au premier abord positif, qui s'en dégage suite aux promesses prises de part et d'autre des parties, entre le pays hôte et les invités des pays africains.
Parmi les résolutions, on retiendra la nécessité d' «enrichir le Grand Musée d'Afrique (GMA)», par les pays africains, en y «déposant des objets d'Art» et la «restitution des biens culturels africains pillés et qui dorment ailleurs», qui sont les revendications proposées, vendredi dernier, à Alger, par la Commissaire en charge des questions culturelles de l'Union africaine (UA), Minata Samate Cessouma.
En outre, le ministre sahraoui de la Culture, Moussa Salma Labid, a affirmé que la présence du Sahara occidental à «Canex Wknd 2024» était une «importante occasion» pour mettre en valeur et exposer le riche et authentique legs culturel du peuple sahraoui.
Tout en exprimant sa gratitude envers l'Algérie et sa joie pour l'invitation à participer à cette rencontre qu'il a qualifiée d' «important événement continental», il a fait savoir que le ministère de la Culture sahraoui prévoit plusieurs manifestations culturelles et artistiques internationales de solidarité, avec la participation d'artistes, de professionnels, et de militants des droits de l'homme venant de dizaines de pays, notamment d'Algérie et d'Europe.
Renforcer le dialogue et la coopération
Le ministre sahraoui a fait savoir que sa participation à «Canex Wknd 2024», vise également à «attirer l'attention des frères africains sur la réalité de la société sahraouie» et à «les inviter à participer aux diverses manifestations sahraouies» en vue de «soutenir le peuple sahraoui résilient, quand bien même ces rencontres ont un caractère culturel et artistique de solidarité», arguant que «l'objectif de ce genre de manifestations culturelles est d'affirmer qu'il existe un peuple, en dépit de l'occupation», tout en regrettant que «les peuples de certains pays africains ne sont pas suffisamment informés sur ces manifestations culturelles».
Parmi ces festivals, le festival international solidaire de la musique prévu fin novembre et le festival international de solidarité des arts plastiques qui aura lieu du 26 octobre au 3 novembre prochain, sans oublier la préparation de l'édition d'avril 2025 du festival international du cinéma du Sahara occidental «Fi Sahara».
Le cinéma n'est pas en reste, puisque un riche panel de professionnels du secteur du 7eme art, entre réalisateurs et producteurs cinématographiques algériens et de pays africains, se sont réunis samedi soir, pour faire le point sur la situation du cinéma dans le continent africain. Aussi, catégoriques, les intervenants, notamment d'Algérie, du Nigéria, du Sénégal, du Kenya et du Ghana ont tous et de façon unanime, appelé à la mise en place de nouveaux mécanismes pour le financement et la distribution des productions cinématographiques et audiovisuelle en Afrique. Apres avoir dressé un certain nombre de difficultés auxquelles ils doivent faire face sur le continent, ils ont appelé à «encourager la nouvelle génération à la création cinématographique africaine», tout en estimant d'abord que le financement est «un élément clé pour la relance de ce secteur». Ils souligneront aussi l'importance «de consacrer un réseau de distribution à ces productions en vue de les commercialiser et de les promouvoir», tout en appelant à faire un cinéma qui s'adresse d'abord au public africain, en parlant de sa culture, avant l'Europe.
Bilan positif
des rencontres
Lors d'un point de presse animé samedi dernier, la vice-présidente exécutive de la Banque africaine d'import-export «Afreximbank» en charge de la Banque du commerce intra-africaine, Kanayo Awani, a affirmé, par ailleurs, que les résultats préliminaires des Journées créatives africaines «Canex Wknd 2024» étaient «fructueux», notamment en termes d'accords conclus, de réseautage, de définition des voies de la coopération et de l'action commune, tout en précisant que «ces accords sont applicables sur le terrain, en attendant de nouveaux accords avec d'autres producteurs, en vue d'appuyer nos projets d'investissement dans ce domaine vital».
Awani a appelé, par ailleurs, à la nécessaire adhésion de tous les créateurs africains à la plateforme numérique «Canex AfricaA», qui sera lancée par Afreximbank, dans le cadre des démarches de soutien et de promotion des talents créatifs, en les incitant à devenir une valeur ajoutée pour le Produit intérieur brut (PIB)».
A propos de l'édition algérienne du «Canex 2024», l'intervenante a affirmé qu'elle a été «une expérience sur le terrain pour prendre connaissance des capacités de l'Algérie, et oeuvrer à la bonne préparation de la Foire commerciale intra-africaine (Iatf), prévue en septembre 2025, où 200 exposants et plus de 5.000 visiteurs sont attendus, outre l'organisation de plusieurs activités et rencontres multisectorielles», a-t-elle ajouté.
Pour sa part, le responsable en charge de l'organisation de cette manifestation, Temwa Gondwe, a présenté un bilan préliminaire de l'édition «Canex 2024» en Algérie, rappelant notamment l'organisation d'une conférence ministérielle, en présence de 18 pays et de représentants de pays africains et des Caraïbes, en sus de plus de 300 membres participants aux différents programmes et activités, de 108 exposants et artisans et 10 sessions de formation (master class) dans le domaine de l'intelligence artificielle, de la musique, de la mode et du sport, outre la formation de 100 musiciens, et la consécration de plus de 140 millions d'euros à l'achat d'équipements de projection à travers les différents pays africains ainsi que d'autres aides pour la réalisation de films et d'investissements dans le domaine de la mode, de la musique et autres.
Pour sa part, le directeur de la coopération. Nassim Mohand Amar a mis l'accent sur l'importance «d'encourager la diffusion de la création africaine à travers le continent et de faciliter l'accès aux marchés locaux et internationaux». Pour ce faire, le directeur de la coopération a appelé à «renforcer la coopération intra-africaine et favoriser la consommation des produits de l'industrie créative africaine».
Pour Mohand Amar, il est impératif «d'instaurer un climat institutionnel pour aplanir les difficultés, faciliter l'accès aux fonds, relancer la dynamique des artistes, renforcer les opportunités de rencontre, de dialogue, de consultation et de coopération et assurer une protection juridique aux produits créatifs africains».

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