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Après un séjour festif à Timimoun

Retour au bercail de la caravane du HCA

Ces festivités qui ont duré cinq jours ont été un événement considérable pour Timimoun.

La caravane, organisée par le HCA, dans le cadre des festivités d’Ennayer est rentrée hier, amputée de sa tête. Le bus, en effet, qui prenait la tête de cette procession culturelle, à l’aller en direction de Timimoun, et qui l’obligeait à ne pas dépasser les 60 km tout le long du trajet, est parti seul vers Alger. Malgré un soleil omniprésent, la première étape du voyage qui a comporté deux étapes, s’est effectuée, de Timimoun à Ghardaïa, sous une température hivernale. La seconde, sous la pluie et la neige..
Il faut dire que ces festivités qui ont duré cinq jours ont été un événement considérable pour Timimoun, wilaya « émergeante »qui n’ a jamais vécu de pareille. Ces rues ont gardé de ces activités développées en cette circonstance eet ont retrouvé une animation et une gaieté qui l’ont tirée de cette torpeur dont souffrent nombre de nos villes du Sud. Rattachée désormais à la commune d’Akbou, dans la wilaya de Béjaïa, par le biais du jumelage, l’Oasis rouge va profiter de cette nouvelle expérience pour prendre un nouveau virage, tant sur le plan culturel qu’économique. Le SG de la wilaya l’annonçait dans la conférence de presse animée par le responsable du HCA : la wilaya se préparait déjà à d’autres moments festifs auxquels elle comptait associer sa nouvelle partenaire. Grâce à ses potentialités, notamment touristiques, la ville des ksours a séduit et continuera à séduire des foules de touristes qui viennent des quatre coins de l’Europe.
La palmeraie de Djenane El Malek, où sont nichés au moins deux hôtels, est un hâvre de paix pour les nerfs éprouvés par les tracas de la vie quotidienne. On entend chanter les ramiers dès l’aube, et aussi l’eau qui l’irrigue à travers un système d’irrigation tradition. Hélas, la sécheresse endémique que vit le pays et qui a connu un pic en 2023, ne l’a pas davantage épargnée. Une courte promenade, due à une erreur d’orientation, car ici, dans ce dédale de couloirs et de ruelles, l’étranger perd facilement le sens de l’orientation, nous avons pu juger des dégâts occasionnés au verger. Plusieurs palmiers étaient morts ou menaçaient de l’être. Quant, à nous, en dépit de quelques couacs constatés ici ou là dans l’organisation de notre séjour, là-bas, nous emportons des souvenirs éblouis de cette reine du désert avec ses coupoles un peu partout et ses maisons qui par la couleur rouge et leur style architectural ancestral, si beau, si délicat, avec ses habitants si sages et si hospitaliers, des souvenirs inoubliables. Nous pensons à Brahim et Mustapha rencontrés à cette soirée à l’institut agronome de la wilaya où il y a eu 750 invités, et à Aïssa, ce membre de l’APW qui tenait absolument à nous faire profiter de son hospitalité en prolongeant encore de quelques jours notre séjour. Oui, heureux et fiers, nous sommes. Fiers de ce territoire si vaste, de cette diversité culturelle qui nous rassemble, de ce climat si beau et de cette histoire si riche en faits d’armes, bref, fiers de notre algérianité.

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