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Artissimo fête ses 20 ans cette année

Un «hub créatif» pour améliorer le secteur de la culture !

Afin de participer au développement des industries créatives et culturelles, une programmation riche en workshop, master class et autres rencontres avec des professionnels est en cours d’élaboration..

Mardi matin à l’école Artissimo Dzair, ils étaient une dizaine de personnes à parler en toute convivialité, mais avec passion aussi faut-il l’avouer, de la transformation d’Artissimo en hub créatif. L’idée est de participer au développement des industries créatives et culturelles à travers une programmation, à échelle humaine et venir combler le vide qui existe au sein du ministère de la Culture a fortiori en matière de formation spécialisés en ingénierie culturelle. Etre attentif aux besoins des artistes et répondre à leur attente, par des workshops, des masterclass, des rencontres... toute ceci en créant des liens entre les acteurs culturels, le public et les métiers de l’art qui gravitent autour et ce, en invitant des gens à en débattre, à apporter leur savoir-faire et compétence en vue d’éventuelles collaborations. Un seul objectif : éduquer à l’élévation artistique, aider l’artiste à mieux se structurer, à penser son art, connaître ses droits, mais aussi à planifier sa com, gérer son projet et enfin à être libre. En un mot : à professionnaliser ce secteur, appelé «Culture» en Algérie ! Parmi les gens présents on citera pêle-mêle Mounes Khemar, producteur, les plasticiens Mizo et Mazia Djab, mais aussi une céramiste, des designers, Meriem Amroun manager culturel, Maya Azgagh, coordinatrice du réseau des femmes artisanes d’art algérien, notamment.

Identifier les acteurs culturels
Une rencontre qui fait suite rappelons-le à une première ayant lieu l’année dernière lors de la soirée de « La Nuit des Idées ». L’occasion pour l’école d’art Artissimo qui fête cette année ses 20 ans de se remettre en question et d’établir un programme de proximité qui fédère et capitalise toutes ces expériences passées dans la synergie et management culturel via l’organisation de différentes manifestations artistiques et culturelles. Une petite « mutation » salutaire dans la continuité de ses activités qui ne pourra qu’être bénéfique pour tout le monde. Un état des lieux fut nécessaire d’abord pour défricher le terrain à même de solliciter quelques propositions qui seront mises en place prochainement. Identifier ainsi le corps des métiers et ceux qui gravitent surtout autour des métiers des arts (artiste, bailleurs de fonds, artisans, techniciens, community manager…) et recenser leur impact dans les limites de ce qu’ils peuvent apporter. Premier constat, l’Algérie recèle beaucoup d’argent. Or, la question est comment faire en sorte qu’un artiste sache en bénéficier à bon escient si l’on parle correctement d’industrie créatives ? Comment faire ramener aussi l’art dans les maisons et le rendre le plus démocratique possible parmi nous ? Un point important a été ainsi souligné par la directrice d’Artissimo, Zafira Ouartsi : c’est la formation, mais aussi la question de « comment vivre de son métier dans notre environnement quand on est acteur culturel ?».

Economie créative
Et d’apporter d’emblée quelques mots clés tels « l’économie créative » qui, fait-elle remarquer, « pèse dans le développement économique d’un pays ». Aussi parlera-t-elle de la transformation d’Artissimo en un « hub » de façon à « rassembler les meilleures énergies pour lancer éventuellement de nouveaux services, d’ont le plus important sera le workshop pour accompagner les porteur de projets dans des thématiques assez généralistes qui doivent être mises dans le contexte du secteur de la culture ». Suivra après des master class (musique, arts visuels, théâtre etc., Ndlr) dans le cadre de la formation afin de « s’enrichir mutuellement grâce notamment des gens qui ont quelque chose à transmettre » a fait aussi savoir Zafira Ouartsi. Aussi, poursuit-elle, « la troisième chose qu’on aimerait mettre en place ce sont les premières scènes en invitant des artistes des arts du spectacle à venir se produire et gagner un peu en visibilité, et ce, via une vente de tickets qui sera symbolique dans la mesure des 60 places que peut contenir la salle. L’artiste recevra un cachet. »

Partage des expériences et collaborations
Aussi, le but de tout cela étant d’ échanger et partager ainsi les expériences pour améliorer cette force créative que recèle le pays en termes de talents, dont ces derniers peuvent souvent être négligés, marginalisés ou carrément ignorés par le système. Et c’est là où ce genre d’école comme Artissimo joue un rôle capital. « Permettre à certains problèmes de se dénouer et pourquoi pas à certaines personnes de travailler entre elles » est aussi le vœu pieux d’Artissimo qui entend aussi faire connaître les artistes, mais aussi à déterminer les dispositifs d’aide qui peuvent exister à leurs destinations. Tout cela à travers la mise en place de rencontres et tables rondes avec des personnalités du secteur, notamment des représentants d’entreprises privées et publiques dans le sens du sponsoring. A noter qu’en plus de ce nouveau cahier des charges, si l’on peut dire, qu’Artissimo s’est attelé à mettre en place pour l’année en cours, il est à noter que les ateliers de formations pour enfants et adultes sont toujours à l’ordre du jour. Artissimo compte communiquer bientôt sur son site toutes les informations utiles quant à son programme futur. Alors restez branchés !

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